Le 29 février 2020

9h – 12h30 Assemblée Générale 

14h – 17h Conférences 

ATTENTION  NOUVEAU  Lieu : CISP Ravel  Salle Trichaud 1
6 avenue Maurice Ravel   75012 Paris
métro Porte de Vincennes, Porte Dorée, Bel air

Par suite du dernier remaniement ministériel, l’attachée parlementaire Murielle Fayolle ne pourra pas être présente, et par conséquent, nous ne pourrons pas disposer de la salle de l’Assemblée Nationale.

 

Qu’est-ce qu’un corps ? Penser l’ostéopathie dans la pluridisciplinarité

En clarifiant leur position éthique et les contours de leur travail, les ostéopathes pourront trouver plus justement leur place au sein des équipes soignantes, qu’elles soient institutionnelles ou libérales.

Ainsi, à l’heure où l’ostéopathie commence à prendre une place dans la pluridisciplinarité, le dialogue entre les ostéopathes et avec les autres professions de santé est plus que jamais nécessaire. Le partage des visions et des spécificités de tous les acteurs du soin est une clé de relations professionnelles de qualité pour aider le développement des actions ostéopathiques dans tous les domaines du soin et pérenniser la place de l’ostéopathie.

Venez nombreux·ses interagir avec

Michel Dupuis

Philologue, neurolinguiste, philosophe, professeur à l’université catholique de Louvain. Vice-président du comité consultatif de bioéthique de Belgique. Outre la recherche et l’enseignement de l’anthropologie et de l’éthique à l’université, il anime régulièrement des formations destinées aux divers acteurs de soins et aux enseignants.

Christophe Dejours

LE CORPS ET SES AMBIGUÏTÉS

Le corps avec lequel on travaille dans le soin est ambigu, parce que l’analyse qui en est faite en psychosomatique suggère que nous avons deux corps. Le premier est très bien connu, c’est « le corps anatomo-biologique » ou « corps physiologique », qui est la référence de base dans l’exercice de la médecine et de la chirurgie. Le deuxième corps est moins facile à appréhender, c’est « le corps subjectif » ou « corps érotique », c’est-à-dire le corps en tant qu’il s’éprouve comme source de souffrance ou de plaisir, le corps qu’on habite. Ce deuxième corps n’est pas donné à la naissance, il se construit à partir du premier, dans l’enfance.

Comment peut-on rendre compte de cette généalogie du corps érotique ? Peut-on tenir compte de cette généalogie dans la théorie de la pratique du soin ?

Mots-clés : corps, physiologie, sexualité, soin, psychosomatique, maladie

Psychiatre, psychanalyste et professeur de psychologie, spécialiste en psychodynamique du travail et en psychosomatique. Il est professeur titulaire de la chaire de psychanalyse-santé-travail au Conservatoire National des Arts et Métiers et directeur de recherche à l’Université René Descartes Paris V.

Inscription obligatoire :

Inscription fermées

Contact :  jplouit@orange.fr ou contact@academie-osteopathie.fr