par Chantal ROPARS
Doctorante en Psychologie à l’Université Catholique de Louvain (UCL)
DESS Psychologie Clinique et Psychopathologique – Paris-VII .
Ostéopathe DO
extrait d’Apostill N°17
5,00€
par Chantal ROPARS
Doctorante en Psychologie à l’Université Catholique de Louvain (UCL)
DESS Psychologie Clinique et Psychopathologique – Paris-VII .
Ostéopathe DO
extrait d’Apostill N°17
Les ostéopathes reçoivent principalement des victimes de traumatisme. De nombreuses études montrent que différents troubles mécaniques post-traumatiques sont correctement pris en charge par cette technique. Il est plus rarement pris en compte le devenir de l’aspect psychique du traumatisme qui va d’un trouble anxieux passager au syndrome chronique d’État de Stress Post-Traumatique (ESPT ou PTSD en anglais). Les Accidents de la Voie Publique (AVP) génèrent particulièrement de nombreux ESPT. Nous proposons que l’ostéopathie fonctionnelle1, par sa technique, son utilisation du toucher et son cadre, produit des processus psychiques spontanés et inconscients normalement capables de retraiter la mémoire épisodique du traumatisme. Nous proposons également que certains de ces mécanismes psychiques spontanés peuvent être initiés par l’ostéopathe si le travail tissulaire résiste de façon inhabituelle. Cette induction prudente, quand elle est réussie, permettrait une reprise du travail somatique et psychique. Dans le cas contraire, il serait utile d’adresser le patient vers un psychothérapeute pour compléter la prise en charge. Cet article rend compte d’une pré-recherche prospective sur une cohorte de 23 patients « tout-venant » d’un cabinet d’ostéopathie.
Des analyses de cortisol salivaire viendront soutenir ou contredire les hypothèses dans l’étape de la recherche quantitative contrôlée et randomisée.
Mots-clés : Ostéopathie, Psychosomatique, État de Stress Post-Traumatique (ESPT ou PTSD), Accident de la Voie Publique (AVP), Mémoire épisodique, Évitement.