Titre : |
Essai d'une systématisation d'une procédure de test, de traitement et d'évaluation des résultats pour une fixation des lames sacro-recto-génito-vésico-pubiennes (gaine sacro-pubienne) chez la femme |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
MOCHE Alain, Auteur |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Mémoire :C.O.P.
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Mots-clés : |
PATHOLOGIE INCONTINENCE URINAIRE DYSPAREUNIE OSTEOPATHIE VISCERALE ANATOMIE PETIT BASSIN LAME-SACRO-RECTO-GENITO-VESICO-PUBIENNE PROSTATE UTERUS COCCYX TRAITEMENT EXPERIMENTATION SOCIOLOGIE FEMME |
Résumé : |
Frappé par le nombre de fixations de LSRGVP ou de gaines sacro-pubiennes (JP .BARRAL) trouvées chez les femmes venant consulter quotidiennement en cabinet avec le plus souvent un même motif de consultation qui couvre le large champ des lombalgies chroniques, il m'apparaît important de faire un bilan de ce que l'ostéopathie peut proposer à ces patientes,et de faire une évaluation des résultats obtenus,suite à 337cas cliniques recensés dans mon cabinet. Toutes les femmes de cette étude sont venues en traitement au cabinet souvent pour des problèmes de lombalgies, mais n'avouent un problème d'incontinence urinaire d'effort et lourde dyspareunie qu'après un interrogatoire ou même quelquefois lors de l'examen ostéopathique, qui, nous permettant de trouver une fixation viscérale dans la région du col de l'utérus, nous pousse à aborder la question des troubles gynéco-urinaires. Il m'est apparu que souvent on pouvait associer la fixation de la gaine sacro-pubienne à une incontinence urinaire d'effort et/ou une dyspareunie profonde à la "percussion" du col de l'utérus. A l'origine de mes constatations, il m'est apparu que sur 337 personnes chez qui j'ai trouvé ce type de lésion de fixation de lame sacro-pubienne, il y avait seulement 30 hommes pour 307 femmes. Pour notre étude j'ai arbitrairement pris la population la plus importante afin d'avoir une population suffisante pour faire une statistique "fiable". Chez les 307 femmes,215 venaient en première consultation, 71 en deuxième consultation,et 21 en troisième consultation. Nous avons noté moins de fixations droites que gauches, soit respectivement 127 et 180. Les premiers traitements ont été faits en 1993,Ies derniers en Mai 1996. Cela fait donc trois ans de recul pour certains traitements, ce qui nous permettra de faire des études sur les résultats de ce traitement à trois mois,un an,deux ans,trois ans. Chez les femmes que j'ai revues en consultation suite à ce traitement je n'ai trouvé de lésion "récidivante" que dans neuf cas qui présentaient une ancienne fracture de coccyx ,et dans ce cas le coccyx semblait donc "primaire". Nous nous limiterons dans cet essai au traitement effectué en présence d'une fixation définie selon certains critères, et de voir son effet sur les symptomes présentés par les patientes, sans nous lancer dans une étude exhaustive complète des incontinences urinaires d'effort,des lombalgies,et des dyspareunies. Je propose une batterie de tests,et un traitement systématique,afin de reproduire le plus fiablement possible le même traitement pour la même fixation trouvée au tests. Arbitrairement ,j'ai choisi la voie rectale et non pas vaginale pour les tests et le traitement. C'est un choix fait pratiquement pour pouvoir tester le coccyx ,ses différentes fixations, corriger par la même voie les fixations trouvées sur les structures aponévrotiques de soutènement, et retester en fin de relâchement tissulaire le coccyx qui me permet une fois complètement corrigé de juger mon traitement terminé. Je pars de constatations purement cliniques et je vais essayer pas à pas de justifier mon travail par l'anatomie, la physiologie,et les différentes thérapies qui sont déjà reconnues. Il est certain qu'il existe des techniques spécifiques de traitement d'une fixation de col utérin par voie vaginale, la voie rectale me permet de tester le coccyx avant et après le traitement pour évaluer le relâchement des fascias ,et d'équilibrer _ coccyx en fin de traitement par rapport à l'ethmoïde, pour libérer les "strains"des membranes de tension réciproques résiduelles après notre traitement. Ce qui m'a fait choisir _tte voie d'abord est sans doute d'avoir entendu en cours J.P.BARRAL,nous détailler ces lames sacro-recto-génito-pubiennes et insister sur le fait que" leur partie postérieure ,qui relie l'utérus au rectum, puis au sacrum,(ligaments utéro-sacrés) est le plus solide de cette aponévrose". "Les deux aponévroses sacro-recto-génito-pubiennes adhèrent au rectum,à l'isthme utérin,au dôme vaginal et à la base de la vessie;elles solidarisent les organes entre eux". Ce lien direct entre pubis et sacrum servant d'amarre aux organes du petit bassin, m'a semblé mécaniquement intéressant. |
Essai d'une systématisation d'une procédure de test, de traitement et d'évaluation des résultats pour une fixation des lames sacro-recto-génito-vésico-pubiennes (gaine sacro-pubienne) chez la femme [texte imprimé] / MOCHE Alain, Auteur . - [s.d.]. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Mémoire :C.O.P.
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Mots-clés : |
PATHOLOGIE INCONTINENCE URINAIRE DYSPAREUNIE OSTEOPATHIE VISCERALE ANATOMIE PETIT BASSIN LAME-SACRO-RECTO-GENITO-VESICO-PUBIENNE PROSTATE UTERUS COCCYX TRAITEMENT EXPERIMENTATION SOCIOLOGIE FEMME |
Résumé : |
Frappé par le nombre de fixations de LSRGVP ou de gaines sacro-pubiennes (JP .BARRAL) trouvées chez les femmes venant consulter quotidiennement en cabinet avec le plus souvent un même motif de consultation qui couvre le large champ des lombalgies chroniques, il m'apparaît important de faire un bilan de ce que l'ostéopathie peut proposer à ces patientes,et de faire une évaluation des résultats obtenus,suite à 337cas cliniques recensés dans mon cabinet. Toutes les femmes de cette étude sont venues en traitement au cabinet souvent pour des problèmes de lombalgies, mais n'avouent un problème d'incontinence urinaire d'effort et lourde dyspareunie qu'après un interrogatoire ou même quelquefois lors de l'examen ostéopathique, qui, nous permettant de trouver une fixation viscérale dans la région du col de l'utérus, nous pousse à aborder la question des troubles gynéco-urinaires. Il m'est apparu que souvent on pouvait associer la fixation de la gaine sacro-pubienne à une incontinence urinaire d'effort et/ou une dyspareunie profonde à la "percussion" du col de l'utérus. A l'origine de mes constatations, il m'est apparu que sur 337 personnes chez qui j'ai trouvé ce type de lésion de fixation de lame sacro-pubienne, il y avait seulement 30 hommes pour 307 femmes. Pour notre étude j'ai arbitrairement pris la population la plus importante afin d'avoir une population suffisante pour faire une statistique "fiable". Chez les 307 femmes,215 venaient en première consultation, 71 en deuxième consultation,et 21 en troisième consultation. Nous avons noté moins de fixations droites que gauches, soit respectivement 127 et 180. Les premiers traitements ont été faits en 1993,Ies derniers en Mai 1996. Cela fait donc trois ans de recul pour certains traitements, ce qui nous permettra de faire des études sur les résultats de ce traitement à trois mois,un an,deux ans,trois ans. Chez les femmes que j'ai revues en consultation suite à ce traitement je n'ai trouvé de lésion "récidivante" que dans neuf cas qui présentaient une ancienne fracture de coccyx ,et dans ce cas le coccyx semblait donc "primaire". Nous nous limiterons dans cet essai au traitement effectué en présence d'une fixation définie selon certains critères, et de voir son effet sur les symptomes présentés par les patientes, sans nous lancer dans une étude exhaustive complète des incontinences urinaires d'effort,des lombalgies,et des dyspareunies. Je propose une batterie de tests,et un traitement systématique,afin de reproduire le plus fiablement possible le même traitement pour la même fixation trouvée au tests. Arbitrairement ,j'ai choisi la voie rectale et non pas vaginale pour les tests et le traitement. C'est un choix fait pratiquement pour pouvoir tester le coccyx ,ses différentes fixations, corriger par la même voie les fixations trouvées sur les structures aponévrotiques de soutènement, et retester en fin de relâchement tissulaire le coccyx qui me permet une fois complètement corrigé de juger mon traitement terminé. Je pars de constatations purement cliniques et je vais essayer pas à pas de justifier mon travail par l'anatomie, la physiologie,et les différentes thérapies qui sont déjà reconnues. Il est certain qu'il existe des techniques spécifiques de traitement d'une fixation de col utérin par voie vaginale, la voie rectale me permet de tester le coccyx avant et après le traitement pour évaluer le relâchement des fascias ,et d'équilibrer _ coccyx en fin de traitement par rapport à l'ethmoïde, pour libérer les "strains"des membranes de tension réciproques résiduelles après notre traitement. Ce qui m'a fait choisir _tte voie d'abord est sans doute d'avoir entendu en cours J.P.BARRAL,nous détailler ces lames sacro-recto-génito-pubiennes et insister sur le fait que" leur partie postérieure ,qui relie l'utérus au rectum, puis au sacrum,(ligaments utéro-sacrés) est le plus solide de cette aponévrose". "Les deux aponévroses sacro-recto-génito-pubiennes adhèrent au rectum,à l'isthme utérin,au dôme vaginal et à la base de la vessie;elles solidarisent les organes entre eux". Ce lien direct entre pubis et sacrum servant d'amarre aux organes du petit bassin, m'a semblé mécaniquement intéressant. |
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