Titre : |
Influence du traitement ostéopathique sur le rythme du mécanisme respiratoire primaire dans la dépression réactionnelle |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
MISERICORDIA Alain, Auteur |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Mémoire :C.O.P.
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Mots-clés : |
OSTEOPATHIE CRANIENNE OSTEOPATHIE FASCIALE PSYCHOLOGIE STRESS PATHOLOGIE DEPRESSION TECHNIQUE MOUVEMENT RESPIRATOIRE PRIMAIRE ANATOMIE DIAPHRAGME TECHNIQUE DU TENDON CENTRAL TRAITEMENT |
Résumé : |
Si la dépression est une maladie qui a toujours existé, il est un fait que la civilisation actuelle nous oblige à un rythme de vie accéléré, qui entraîne à plus ou moins longue échéance les individus, les moins bien armés sur le plan psychologique, à une désadaptation qui va entrainer un déséquilibre mental. Notre vie se révèle en effet comme artificielle par rapport aux rythmes naturels. Il n'est pas sans conséquences néfastes pour l'être humain de remettre ceux-ci en cause. Force est de constater, qu'un nombre d'individus croissant est touché par cette maladie du siècle où le contexte économique, social et culturel (chômage, dérive vers la drogue) sont les vecteurs aggravants de notre société. En recevant dans mon cabinet d'ostéopathe, depuis quatre ans, des patients atteints de dépression réactionnelle, j'ai été frappé par la présence très constante d'un rythme bas du mécanisme respiratoire primaire (MRP) dans cette maladie. L'idée a donc germé d'étudier, de façon précise, les modifications de ce rythme au cours d'un traitement ostéopathique : - De quelle manière celui-ci se modifie-t-il au fil des séances? - y a-t-il corrélation entre l'amélioration de celui-ci vers une valeur plus normale et l'état d'amélioration psychologique du patient? En considérant l'intimité du système nerveux central avec le liquide céphalo-rachidien (LCR), et donc avec le mécanisme respiratoire primaire, il est apparu naturel d'axer la structure thérapeutique sur le traitement privilégié des diaphragmes crânien, thoracique et pelvien, ainsi que leurs unions : le lien fondamental (ou Core Link) et le tendon central. Le traitement ostéopathique sur le tendon central permettra électivement d'appréhender les troubles somatiques liés à la dépression réactionnelle. En parallèle au traitement ostéopathique, l'évolution psychologique du patient sera évaluée par le test de dépression H.A.R.D., basé sur l'étude des quatre pôles: humeur, angoisse, ralentissement, danger. II aura aussi été nécessaire d'éliminer autant que faire se peut, les lésions purement traumatiques, pour qu'elles ne viennent pas interférer dans les symptômes somatiques liés à l'état de dépression. Les résultats et tableaux obtenus dans cette étude ne peuvent avoir une prétention statistique absolue. Nous sommes en effet devant la pathologie dépressive, beaucoup plus devant un fait qualitatif que quantitatif, l'état constitutionnel profond de l'individu (facteurs héréditaires, maladies antérieures) amenant des réactions plus ou moins rapides au traitement ostéopathique. La maladie de l'esprit semble soumise de plus à une modification, qui n'a pas obligatoirement une quantification mathématique. Il n'empêche toutefois que dans cette étude se manifeste une modification bien réelle, dans le sens positif, du rythme du mécanisme respiratoire primaire lors du traitement ostéopathique mis en oeuvre. Ceci signifie donc une réharmonisation du fonctionnement du corps humain, qui donnera les meilleures chances à un retour à la santé. |
Influence du traitement ostéopathique sur le rythme du mécanisme respiratoire primaire dans la dépression réactionnelle [texte imprimé] / MISERICORDIA Alain, Auteur . - [s.d.]. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Mémoire :C.O.P.
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Mots-clés : |
OSTEOPATHIE CRANIENNE OSTEOPATHIE FASCIALE PSYCHOLOGIE STRESS PATHOLOGIE DEPRESSION TECHNIQUE MOUVEMENT RESPIRATOIRE PRIMAIRE ANATOMIE DIAPHRAGME TECHNIQUE DU TENDON CENTRAL TRAITEMENT |
Résumé : |
Si la dépression est une maladie qui a toujours existé, il est un fait que la civilisation actuelle nous oblige à un rythme de vie accéléré, qui entraîne à plus ou moins longue échéance les individus, les moins bien armés sur le plan psychologique, à une désadaptation qui va entrainer un déséquilibre mental. Notre vie se révèle en effet comme artificielle par rapport aux rythmes naturels. Il n'est pas sans conséquences néfastes pour l'être humain de remettre ceux-ci en cause. Force est de constater, qu'un nombre d'individus croissant est touché par cette maladie du siècle où le contexte économique, social et culturel (chômage, dérive vers la drogue) sont les vecteurs aggravants de notre société. En recevant dans mon cabinet d'ostéopathe, depuis quatre ans, des patients atteints de dépression réactionnelle, j'ai été frappé par la présence très constante d'un rythme bas du mécanisme respiratoire primaire (MRP) dans cette maladie. L'idée a donc germé d'étudier, de façon précise, les modifications de ce rythme au cours d'un traitement ostéopathique : - De quelle manière celui-ci se modifie-t-il au fil des séances? - y a-t-il corrélation entre l'amélioration de celui-ci vers une valeur plus normale et l'état d'amélioration psychologique du patient? En considérant l'intimité du système nerveux central avec le liquide céphalo-rachidien (LCR), et donc avec le mécanisme respiratoire primaire, il est apparu naturel d'axer la structure thérapeutique sur le traitement privilégié des diaphragmes crânien, thoracique et pelvien, ainsi que leurs unions : le lien fondamental (ou Core Link) et le tendon central. Le traitement ostéopathique sur le tendon central permettra électivement d'appréhender les troubles somatiques liés à la dépression réactionnelle. En parallèle au traitement ostéopathique, l'évolution psychologique du patient sera évaluée par le test de dépression H.A.R.D., basé sur l'étude des quatre pôles: humeur, angoisse, ralentissement, danger. II aura aussi été nécessaire d'éliminer autant que faire se peut, les lésions purement traumatiques, pour qu'elles ne viennent pas interférer dans les symptômes somatiques liés à l'état de dépression. Les résultats et tableaux obtenus dans cette étude ne peuvent avoir une prétention statistique absolue. Nous sommes en effet devant la pathologie dépressive, beaucoup plus devant un fait qualitatif que quantitatif, l'état constitutionnel profond de l'individu (facteurs héréditaires, maladies antérieures) amenant des réactions plus ou moins rapides au traitement ostéopathique. La maladie de l'esprit semble soumise de plus à une modification, qui n'a pas obligatoirement une quantification mathématique. Il n'empêche toutefois que dans cette étude se manifeste une modification bien réelle, dans le sens positif, du rythme du mécanisme respiratoire primaire lors du traitement ostéopathique mis en oeuvre. Ceci signifie donc une réharmonisation du fonctionnement du corps humain, qui donnera les meilleures chances à un retour à la santé. |
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