Titre : |
Implication ostéopathique de l'unité utérus / vessie dans les gonalgies fonctionnelles |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
MATHIEU Line, Auteur |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Mémoire :autres
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Mots-clés : |
PATHOLOGIE GONALGIE OSTEOPATHIE VISCERALE ANATOMIE PETIT BASSIN UTERUS VESSIE GENOU ARTICULATION COXO FEMORALE TRAITEMENT |
Résumé : |
Toujours fidèle aux principes de globalité et de mobilité inhérents à l'art ostéopathjque, j'ai été frappée, en pratiquant le bilan global précédant chaque traitement, par le nombre de fixations uro-génitales s'accompagnant d'une asymétrie de tension obturatrice (ju même côté. Celles-ci n'avaient pas forcément de répercussions dysfonctionnelles. Par contre, lorsqu'elles étaient accompagnées de fixations pariétales ou viscérales, elles posaient déjà plus de problèmes. Mais survenant à certaines périodes de la vie génitale (notamment puberté, état post-gravidique), elles s'accompagnaient presque immanquablement de gonalgies (radiologie négative à l'appui). Cet état de fait m'a surprise et j'ai cherché à savoir pourquoi. Pour trouver réponse(s) à mon étonnement, j'ai fait comme tout ostéopathe qui a entendu (et réentendu !) la célèbre phrase de A.T. still : "L'ostéopathie, c'est de l''anatomie, encore de l'anatomie, toujours de l'anatomie". En effet, en consultant les ouvrages d' anatomie classique, j'ai pu constater la richesse des rapports anatomiques entre vessie, membrane obturatrice et nerf obturateur, ce dernier nous amenant directement à la face interne du genou. Ce fut là le point de départ de mon raisonnement ostéopathique. Il s'en est dégagé un ensemble de paramètres qui, se superposant au cours du temps, peuvent aboutir, dans le pire des cas, à une gonarthrose chronique et invalidante. Après avoir décrit les éléments d'anatomie et de physiologie viscérale, j'essaierai de mettre en évidence les cinq paramètres qui me semblent les plus importants à envisager dans cette pathologie, à savoir : un terrain hormonal prédisposant qui s'accompagne de fixations utéro-vésicales. Celles-ci conduisent à une irritation du nerf obturateur par contiguïté à une vessie fixée et souvent ptôsée contre la membrane obturatrice. De là apparaissent des signes d'appel douloureux qui peuvent être renforcés par des lésions mécaniques associées et des lésions circulatoires. Je vous invite donc à commencer par quelques rappels d'anatomie. N'oublions pas que "un ostéopathe raisonne sur la base de ses connaissances en anatomie. Il compare le travail du corps anormal avec celui du corps normal" (A.T. Still). |
Implication ostéopathique de l'unité utérus / vessie dans les gonalgies fonctionnelles [texte imprimé] / MATHIEU Line, Auteur . - [s.d.]. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Mémoire :autres
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Mots-clés : |
PATHOLOGIE GONALGIE OSTEOPATHIE VISCERALE ANATOMIE PETIT BASSIN UTERUS VESSIE GENOU ARTICULATION COXO FEMORALE TRAITEMENT |
Résumé : |
Toujours fidèle aux principes de globalité et de mobilité inhérents à l'art ostéopathjque, j'ai été frappée, en pratiquant le bilan global précédant chaque traitement, par le nombre de fixations uro-génitales s'accompagnant d'une asymétrie de tension obturatrice (ju même côté. Celles-ci n'avaient pas forcément de répercussions dysfonctionnelles. Par contre, lorsqu'elles étaient accompagnées de fixations pariétales ou viscérales, elles posaient déjà plus de problèmes. Mais survenant à certaines périodes de la vie génitale (notamment puberté, état post-gravidique), elles s'accompagnaient presque immanquablement de gonalgies (radiologie négative à l'appui). Cet état de fait m'a surprise et j'ai cherché à savoir pourquoi. Pour trouver réponse(s) à mon étonnement, j'ai fait comme tout ostéopathe qui a entendu (et réentendu !) la célèbre phrase de A.T. still : "L'ostéopathie, c'est de l''anatomie, encore de l'anatomie, toujours de l'anatomie". En effet, en consultant les ouvrages d' anatomie classique, j'ai pu constater la richesse des rapports anatomiques entre vessie, membrane obturatrice et nerf obturateur, ce dernier nous amenant directement à la face interne du genou. Ce fut là le point de départ de mon raisonnement ostéopathique. Il s'en est dégagé un ensemble de paramètres qui, se superposant au cours du temps, peuvent aboutir, dans le pire des cas, à une gonarthrose chronique et invalidante. Après avoir décrit les éléments d'anatomie et de physiologie viscérale, j'essaierai de mettre en évidence les cinq paramètres qui me semblent les plus importants à envisager dans cette pathologie, à savoir : un terrain hormonal prédisposant qui s'accompagne de fixations utéro-vésicales. Celles-ci conduisent à une irritation du nerf obturateur par contiguïté à une vessie fixée et souvent ptôsée contre la membrane obturatrice. De là apparaissent des signes d'appel douloureux qui peuvent être renforcés par des lésions mécaniques associées et des lésions circulatoires. Je vous invite donc à commencer par quelques rappels d'anatomie. N'oublions pas que "un ostéopathe raisonne sur la base de ses connaissances en anatomie. Il compare le travail du corps anormal avec celui du corps normal" (A.T. Still). |
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