Centre de Documentation et d'Information de l'Académie d'Ostéopathie
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Le sommeil, l'insomnie et l'ostéopathie / FEUGIER Myriam
Titre : Le sommeil, l'insomnie et l'ostéopathie Type de document : texte imprimé Auteurs : FEUGIER Myriam, Auteur Langues : Français (fre) Catégories : Mémoire :ATMAN, Paris Mots-clés : façon à ce que ce traitement soit reproductible et utilisable dans la pratique quotidienne. Résumé : Pourquoi s'intéresser au sommeil? L 'homme consacre au sommeil plus d'un tiers de son existence, ce qui correspond à plus de vingt années pour une durée de vie moyenne. Le sommeil est un phénomène naturel et banal, auquel on ne fait pas attention, sauf quand il se dérègle. En fait, il est bien plus qu'un simple processus physiologique: il est indispensable à notre équilibre aussi bien physique que psychique. D'après Pierre Fluchaire : " C'est le plus merveilleux cadeau que la nature nous aie offert ". Le Sommeil est mystérieux et tellement méconnu, il nous importait d'en découvrir les trésors, afin de profiter pleinement de ses vertus. Pendant très longtetnps, le sommeil n'a guère intéresser les scientifiques. Ce sont d'abord les philosophes et les poètes, qui se sont penchés sur la question. Ceci peut s'expliquer par la conception négative que l'homme portait sur le sommeil. Il représentait pour les Romains, une sorte de mort provisoire, pendant laquelle le cerveau s'arrêtait et l'âme quittait le corps, à la rencontre des Esprits et des Dieux. Pour les Grecs, Hypnos, le Dieu du sommeil était le frère jumeau de Thanatos, le Dieu de la mort. La science du sommeil est encore jeune. Elle a vraiment débutée après la seconde guerre mondiale. Son évolution s'est déroulée par étapes. Au début, ce sont les observations anatomiques et cliniques qui ont permis d'identifier les centres cérébraux du sommeil. Puis la découverte de l' électro-encéphalogratnme s'est avérée d'une importance capitale, dans l'histoire de l'exploration du sommeil humain. Par la mesure de l'activité cérébrale, ont a pu mettre en évidence les différents stades du sommeil. Enfin, l'étape la plus récente correspond à l'introduction de la neurobiologie dans l'étude des mécanismes du sommeil et la mise en évidence de neurotransmetteurs impliqués dans le cycle veille-sommeil. Néanmoins, il reste encore beaucoup de doutes, d'interrogations et de réponses à trouver. Pour pouvoir intervenir sur le sommeil, il est nécessaire, dans un premier temps, de le comprendre. A la lumière des découvertes scientifiques récentes, nous tenterons dans une première partie, d'étudier sa physiologie, ses mécanismes, ses fonctions. Nous verrons également, d'autres conceptions qui pourront apporter un éclairage nouveau et différent sur le sujet. Nous aborderons ensuite une de ses principales dysfonctions : l'insomnie. tuisqu ' elle représente une plainte très fréquente dans les cabinets médicaux, elle fera l'objet de notre étude clinique. En France, on compte 40% d'insomniaques et une des plus importante consommation de somnifères et d'anxiolytiques au monde. Dans notre société moderne, matérialiste et compétitive, on ne respecte plus nos rythmes biologiques. Le sommeil est dévalorisé et malmené. Il est refoulé par les excitants ( café, thé, tabac, alcool, médicaments...) et sa durée a diminué de près d'un quart en un siècle: elle est passée de 9 heures en 1900 à 7 heures 30 en 1995 Dans une deuxième partie, nous chercherons à comprendre l'insomnie. Nous en évoquerons les différents types: - insomnies occasionnelles, - insomnies à court terme, - insomnies chroniques, ainsi que leurs explications physiopathologiques. On détaillera en particulier, les troubles du sommeil chez l'enfant et chez la personne âgée. Enfin, un paragraphe sera consacré au stress, facteur favorisant et majeur des insonmies, afin de déterminer son influence sur le sommeil. Comme tous les symptômes, l'insomnie est un signal d'alarme traduisant un mal être, une dépression, un surmenage, une maladie ou une mauvaise hygiène le vie. C'est un signal qu'il convient de comprendre et non d'éteindre par la chimie. Malheureusement, à l'heure actuelle, la prescription de somnifères reste la solution privilégiée par la médecine allopathique. Pourtant, il existe d'autres réponses plus naturelles comme: la relaxation, le yoga, la sophrologie, l'acupuncture. Nous pensons que l'ostéopathie peut également jouer un rôle très important dans le traitement et la prévention de l'insomnie. Elle prend en compte l'être humain dans sa globalité et rétablit l'équilibre général du corps, en agissant sur les trois systèmes fondamentaux: le système nerveux ( central et autonome ), le système musculo-squeletto-fascial et le système psychique. Très peu d'études ostéopathiques ont été réalisées sur le sommeil et le manque d'ouvrage sur le sujet ne nous a pas facilité la tâche. Jusqu'à présent aucun traitement spécifique n'avait été envisagé. II nous semblait intéressant: - d'établir un protocole expérimental, basé sur un interrogatoire précis, pour cibler: le type et la cause de l'insomnie. - d'instaurer un traitement général portant sur un certain nombre de patients, tous âges confondus et d'en évaluer l'efficacité, par l'utilisation des agendas du sommeil. Nous avons bien évidemment exclu de notre étude, les patients se plaignait d'insomnies secondaires à une maladie, une lésion dégénérative, ou à des troubles psychiatriques vrais. Après avoir exposé et justifié notre démarche thérapeutique, nous analyserons les résultats obtenus, nous en feront une synthèse, pour en tirer des conclusions, de Le sommeil, l'insomnie et l'ostéopathie [texte imprimé] / FEUGIER Myriam, Auteur . - [s.d.].
Langues : Français (fre)
Catégories : Mémoire :ATMAN, Paris Mots-clés : façon à ce que ce traitement soit reproductible et utilisable dans la pratique quotidienne. Résumé : Pourquoi s'intéresser au sommeil? L 'homme consacre au sommeil plus d'un tiers de son existence, ce qui correspond à plus de vingt années pour une durée de vie moyenne. Le sommeil est un phénomène naturel et banal, auquel on ne fait pas attention, sauf quand il se dérègle. En fait, il est bien plus qu'un simple processus physiologique: il est indispensable à notre équilibre aussi bien physique que psychique. D'après Pierre Fluchaire : " C'est le plus merveilleux cadeau que la nature nous aie offert ". Le Sommeil est mystérieux et tellement méconnu, il nous importait d'en découvrir les trésors, afin de profiter pleinement de ses vertus. Pendant très longtetnps, le sommeil n'a guère intéresser les scientifiques. Ce sont d'abord les philosophes et les poètes, qui se sont penchés sur la question. Ceci peut s'expliquer par la conception négative que l'homme portait sur le sommeil. Il représentait pour les Romains, une sorte de mort provisoire, pendant laquelle le cerveau s'arrêtait et l'âme quittait le corps, à la rencontre des Esprits et des Dieux. Pour les Grecs, Hypnos, le Dieu du sommeil était le frère jumeau de Thanatos, le Dieu de la mort. La science du sommeil est encore jeune. Elle a vraiment débutée après la seconde guerre mondiale. Son évolution s'est déroulée par étapes. Au début, ce sont les observations anatomiques et cliniques qui ont permis d'identifier les centres cérébraux du sommeil. Puis la découverte de l' électro-encéphalogratnme s'est avérée d'une importance capitale, dans l'histoire de l'exploration du sommeil humain. Par la mesure de l'activité cérébrale, ont a pu mettre en évidence les différents stades du sommeil. Enfin, l'étape la plus récente correspond à l'introduction de la neurobiologie dans l'étude des mécanismes du sommeil et la mise en évidence de neurotransmetteurs impliqués dans le cycle veille-sommeil. Néanmoins, il reste encore beaucoup de doutes, d'interrogations et de réponses à trouver. Pour pouvoir intervenir sur le sommeil, il est nécessaire, dans un premier temps, de le comprendre. A la lumière des découvertes scientifiques récentes, nous tenterons dans une première partie, d'étudier sa physiologie, ses mécanismes, ses fonctions. Nous verrons également, d'autres conceptions qui pourront apporter un éclairage nouveau et différent sur le sujet. Nous aborderons ensuite une de ses principales dysfonctions : l'insomnie. tuisqu ' elle représente une plainte très fréquente dans les cabinets médicaux, elle fera l'objet de notre étude clinique. En France, on compte 40% d'insomniaques et une des plus importante consommation de somnifères et d'anxiolytiques au monde. Dans notre société moderne, matérialiste et compétitive, on ne respecte plus nos rythmes biologiques. Le sommeil est dévalorisé et malmené. Il est refoulé par les excitants ( café, thé, tabac, alcool, médicaments...) et sa durée a diminué de près d'un quart en un siècle: elle est passée de 9 heures en 1900 à 7 heures 30 en 1995 Dans une deuxième partie, nous chercherons à comprendre l'insomnie. Nous en évoquerons les différents types: - insomnies occasionnelles, - insomnies à court terme, - insomnies chroniques, ainsi que leurs explications physiopathologiques. On détaillera en particulier, les troubles du sommeil chez l'enfant et chez la personne âgée. Enfin, un paragraphe sera consacré au stress, facteur favorisant et majeur des insonmies, afin de déterminer son influence sur le sommeil. Comme tous les symptômes, l'insomnie est un signal d'alarme traduisant un mal être, une dépression, un surmenage, une maladie ou une mauvaise hygiène le vie. C'est un signal qu'il convient de comprendre et non d'éteindre par la chimie. Malheureusement, à l'heure actuelle, la prescription de somnifères reste la solution privilégiée par la médecine allopathique. Pourtant, il existe d'autres réponses plus naturelles comme: la relaxation, le yoga, la sophrologie, l'acupuncture. Nous pensons que l'ostéopathie peut également jouer un rôle très important dans le traitement et la prévention de l'insomnie. Elle prend en compte l'être humain dans sa globalité et rétablit l'équilibre général du corps, en agissant sur les trois systèmes fondamentaux: le système nerveux ( central et autonome ), le système musculo-squeletto-fascial et le système psychique. Très peu d'études ostéopathiques ont été réalisées sur le sommeil et le manque d'ouvrage sur le sujet ne nous a pas facilité la tâche. Jusqu'à présent aucun traitement spécifique n'avait été envisagé. II nous semblait intéressant: - d'établir un protocole expérimental, basé sur un interrogatoire précis, pour cibler: le type et la cause de l'insomnie. - d'instaurer un traitement général portant sur un certain nombre de patients, tous âges confondus et d'en évaluer l'efficacité, par l'utilisation des agendas du sommeil. Nous avons bien évidemment exclu de notre étude, les patients se plaignait d'insomnies secondaires à une maladie, une lésion dégénérative, ou à des troubles psychiatriques vrais. Après avoir exposé et justifié notre démarche thérapeutique, nous analyserons les résultats obtenus, nous en feront une synthèse, pour en tirer des conclusions, de Exemplaires(1)
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