Titre : |
Réflexions sur les girations céphaliques à point de départ mandibulaire : dans un contexte dépressif |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
JUNG Eric, Auteur |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Mémoire :autres
|
Mots-clés : |
qui ont suivi ni ont pas eu le même dénouement complet ils ont souvent amené le patient à faire émerger des moments difficiles de sa vie. c'était alors l'occasion de faire apparaître des images des mouvements des cris des postures enchâssées pendant des années dans le magma des habitudes de société. 4) Réflexion et Prudence Petit à petit je me posais la question de l'état de mes connaissances et de ma maturité pour déchiffrer au mieux ce "livre" qui s'ouvrait devant moi. Aussi arrêtais-je ce travail pendant quatre ans pour le reprendre il y a quelques mois dans le cadre de cette "Réflexion sur la mandibule ". Le but de cette étude sera de démontrer à travers travaux pensées de chercheurs et interrogations dans ma pratique quotidienne comment la mandibule peut en tant que tissu vivant imposer un changement à ses partenaires structurels et fonctionnels. 5) Ce qui m'a amené à écrire ce travail Tout au long de ces pages nous allons nous appliquer à tisser les liens entres ce que nous suggère comme recherche la mandibule tour à tour modelée et modelante et ce que nous apprend la pratique quotidienne selon l'éclairage ostéopathique. Comment en approcher le principe actif? Il apparaît que le "portique" (comme l'appelaient les égyptiens) n'en est qu'un moyen parmi tant d'autres. "Pour reconnaître un Tout vivant et le décrire on tente habituellement en premier d'en expulser l'esprit. En voici désormais les morceaux dans la main. Il n'y manque vraiment que l'esprit qui les lie." Cette mise en garde de GOETHE puisse-t-elle nous suivre pendant toute cette étude et nous ramener le plus souvent possible à unifier notre esprit notre intellect et nos mains. |
Résumé : |
1) Pris de vitesse par le biais de l'étonnement Il ya cinq ans de cela, une femme de 42 ans vint consulter pour que "l'ostéopathie" la soulage de sa dépression. L'anamnèse me laissait le temps de méditer notre futur entretien muet. La lecture toute récente de l'ouvrage de Mr. UPLEGER et la rencontre avec le Pr NAMAHNI , me permirent de faire le tri dans la "masse grouillante" de ses souvenirs médicalisés. Tout m'orienta en effet vers une cicatrice sous-rnandibulaire. blanche et large, et ce qu'elle laissait supposer comme impact. Sur le plan clinique, Mme. Sus. Bis. ne souffrait aucunement des A.T.M. D'ailleurs, c'est également le cas de tous les patients qui vont figurer dans le cadre de cette réflexion sur la mandibule. 2) Les forces modelantes mandibulaires contrariées En retournant chronologiquement les symptômes suivants dans ma tête, il apparut qu'aucun souvenir marquant ne précédait celui à 9 ans, d'une chute de balançoire sur le ventre et le menton, avec souffle coupé. Puis à 13 ans, rééducation pour scoliose , port de lunettes la même année, d' un "multibague" à 15 ans. Aucun souvenir de sa naissance. Les deux suites de couches qu'elle a connues ont toujours été compliquées par de grandes fatigues rendant la vie difficile. La dépression actuelle s'est installée progressivement. Ces quelques éléments m'ont amené à tester la mandibule et à rechercher la rupture., le tort causé à l'harmonie des forces modelantes mandibulaires. 3) La mandibule et les "fibres de la dépression" Son expression tourmentée me décida presque instinctivement à prendre sa tête entre mes mains, comme pour la rassurer, l'encoconner ; en sachant bien que, dans son essence, le geste amené dans un grand respect ne peut que contenter , le corps... qui nous soufflera amicalement la bonne réponse, le lieu du combat, là où ont poussé les cornes de la maladie. Pour rester dans le cadre de l'introduction, il faut dire qu'il nous a fallu deux séances pour permettre à Mme. Bis. d'attaquer sa vie professionnelle et familiale sans dégoût ni crainte. Il faut croire que "l'innocence"a quelquefois les qualités d'une conscience élargie. De toutes manières, à partir de ce moment, la mandibule fut à maintes reprises, pour mes mains, un de ces lieux fortuits où se nouaient les fibres de la dépression. Cependant, si les traitements |
Réflexions sur les girations céphaliques à point de départ mandibulaire : dans un contexte dépressif [texte imprimé] / JUNG Eric, Auteur . - [s.d.]. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Mémoire :autres
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Mots-clés : |
qui ont suivi ni ont pas eu le même dénouement complet ils ont souvent amené le patient à faire émerger des moments difficiles de sa vie. c'était alors l'occasion de faire apparaître des images des mouvements des cris des postures enchâssées pendant des années dans le magma des habitudes de société. 4) Réflexion et Prudence Petit à petit je me posais la question de l'état de mes connaissances et de ma maturité pour déchiffrer au mieux ce "livre" qui s'ouvrait devant moi. Aussi arrêtais-je ce travail pendant quatre ans pour le reprendre il y a quelques mois dans le cadre de cette "Réflexion sur la mandibule ". Le but de cette étude sera de démontrer à travers travaux pensées de chercheurs et interrogations dans ma pratique quotidienne comment la mandibule peut en tant que tissu vivant imposer un changement à ses partenaires structurels et fonctionnels. 5) Ce qui m'a amené à écrire ce travail Tout au long de ces pages nous allons nous appliquer à tisser les liens entres ce que nous suggère comme recherche la mandibule tour à tour modelée et modelante et ce que nous apprend la pratique quotidienne selon l'éclairage ostéopathique. Comment en approcher le principe actif? Il apparaît que le "portique" (comme l'appelaient les égyptiens) n'en est qu'un moyen parmi tant d'autres. "Pour reconnaître un Tout vivant et le décrire on tente habituellement en premier d'en expulser l'esprit. En voici désormais les morceaux dans la main. Il n'y manque vraiment que l'esprit qui les lie." Cette mise en garde de GOETHE puisse-t-elle nous suivre pendant toute cette étude et nous ramener le plus souvent possible à unifier notre esprit notre intellect et nos mains. |
Résumé : |
1) Pris de vitesse par le biais de l'étonnement Il ya cinq ans de cela, une femme de 42 ans vint consulter pour que "l'ostéopathie" la soulage de sa dépression. L'anamnèse me laissait le temps de méditer notre futur entretien muet. La lecture toute récente de l'ouvrage de Mr. UPLEGER et la rencontre avec le Pr NAMAHNI , me permirent de faire le tri dans la "masse grouillante" de ses souvenirs médicalisés. Tout m'orienta en effet vers une cicatrice sous-rnandibulaire. blanche et large, et ce qu'elle laissait supposer comme impact. Sur le plan clinique, Mme. Sus. Bis. ne souffrait aucunement des A.T.M. D'ailleurs, c'est également le cas de tous les patients qui vont figurer dans le cadre de cette réflexion sur la mandibule. 2) Les forces modelantes mandibulaires contrariées En retournant chronologiquement les symptômes suivants dans ma tête, il apparut qu'aucun souvenir marquant ne précédait celui à 9 ans, d'une chute de balançoire sur le ventre et le menton, avec souffle coupé. Puis à 13 ans, rééducation pour scoliose , port de lunettes la même année, d' un "multibague" à 15 ans. Aucun souvenir de sa naissance. Les deux suites de couches qu'elle a connues ont toujours été compliquées par de grandes fatigues rendant la vie difficile. La dépression actuelle s'est installée progressivement. Ces quelques éléments m'ont amené à tester la mandibule et à rechercher la rupture., le tort causé à l'harmonie des forces modelantes mandibulaires. 3) La mandibule et les "fibres de la dépression" Son expression tourmentée me décida presque instinctivement à prendre sa tête entre mes mains, comme pour la rassurer, l'encoconner ; en sachant bien que, dans son essence, le geste amené dans un grand respect ne peut que contenter , le corps... qui nous soufflera amicalement la bonne réponse, le lieu du combat, là où ont poussé les cornes de la maladie. Pour rester dans le cadre de l'introduction, il faut dire qu'il nous a fallu deux séances pour permettre à Mme. Bis. d'attaquer sa vie professionnelle et familiale sans dégoût ni crainte. Il faut croire que "l'innocence"a quelquefois les qualités d'une conscience élargie. De toutes manières, à partir de ce moment, la mandibule fut à maintes reprises, pour mes mains, un de ces lieux fortuits où se nouaient les fibres de la dépression. Cependant, si les traitements |
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