Titre : |
Etude d'une technique de relance fonctionnelle du rein |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Clotilde Barbet-Massin, Auteur |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Mémoire :C.O.P.
|
Mots-clés : |
OSTEOPATHIE VISCERALE ANATOMIE PHYSIOLOGIE REIN PATHOLOGIE INSUFFISANCE RENALE DIALYSE GREFFE REANIMATION TRAITEMENT |
Résumé : |
Le rein nous a paru intéressant à étudier en ostéopathie dans sa fonction elle-même et ce pour plusieurs raisons: - en ostéopathie il est le plus souvent considéré dans un système surtout mécanique par rapport à sa position et à sa fonction excrétrice et aux pathologies qui s'y rapportent (calculs, ptose ou cystites etc...) et rarement dans sa fonction propre de filtre du sang (du moins au niveau techniques manuelles proprement dites) - le rein nous apparaît comme un élément capital pour la construction du corps, étant dénommé d'ailleurs organe noble, car il est situé à une extrémité de la chaîne métabolique, y participant de façon active, non seulement par son activité de maintien permanent de l'équilibre homéostasique par filtration sanguine, mais également par sa participation à la construction osseuse et à la construction du sang (érythropoïèse). Dans la construction humaine, psychique, mentale, spirituelle, il est considéré par toutes les traditions comme détenteur de la force de redressement du sujet, symbolisé embryologiquement par la montée des reins, l'héritage des énergies ancestrales, la balance entre la vie et la mort. Nous retrouvons ces aspects au niveau embryologique au niveau anatomique, considérant le rein comme centre lemniscatoire du corps, et morphologique, dans son aspect même de germe, promesse vers l'accomplissement du divin en l'homme par sa fonction de purification du sang reconnu dans l'anthroposophie comme le siège, le véhicule du MOI (Rudolf STEINER), retrouvant cette notion de l'homéostasie comme étant la recherche permanente d'un équilibre qui est sans cesse remis en question et par là même n'existe que dans une quête jamais récompensée. Il est assez étonnant de constater que tout est réuni au niveau du rein pour permettre les fonctions du sang par ses fonctions endocrines (érythropïétine pour la genèse globulaire, rénine pour la régulation de la pression artérielle, Dihydroxycholécalciférol pour la construction osseuse, siège de la construction sanguine) et bien sîr par l'épuration. Par ailleurs, au niveau médical, l'insuffisance rénale apparaît comme redoutable car irréversible et néluctable, jusqu'à ces 30 dernières années, qui ont vu apparaltre la dïalyse puis la greffe du rein, constituant un énorme progrès médical et une remise en question sociale, car nécessitant une définition précise de la mort clinique, définition, d'un point de vue éthique et juridique, nécessaire à la prise du greffon. Cependant le caractère irréversible de l'évolution de l'insuffisance rénale chronique n'a pas disparu, car cette pathologie ne relève d'aucun traitement avant la phase terminale aboutissant à la dialyse ou à la greffe, si ce n'est un tràitement palliatif des insuffisances qu'elle entraîne, métaboliques, vasculaires ou autres. L'organisme s'accommode d'une fonction rénale très minime - jusqu'à 10% de la totalité - mais au prix de nombreux aménagements et souffrances de tous ordres, le rein, par sa physiologie, retentissant sur tout l'organisme, et n'ayant aucune capacité de régénération. Nous retrouvons cela dans tout l'aspect "clinique" rénal, les signes cliniques du rein malade étant empruntés et communs le plus souvent à la séméiologie des autres appareils, la physiologie du rein étant la physiologie de l'eau et des électrolytes, d'où il découle que la sémiologie néphrologique est obligatoirement intriquée avec celle des autres branches de la médecine (notamment cardiaque ou hépatique). Historiquement les découvertes des fonctions rénales ont amené l'existence d'une nouvelle discipline, la réanimation vers 1950. |
Etude d'une technique de relance fonctionnelle du rein [texte imprimé] / Clotilde Barbet-Massin, Auteur . - [s.d.]. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Mémoire :C.O.P.
|
Mots-clés : |
OSTEOPATHIE VISCERALE ANATOMIE PHYSIOLOGIE REIN PATHOLOGIE INSUFFISANCE RENALE DIALYSE GREFFE REANIMATION TRAITEMENT |
Résumé : |
Le rein nous a paru intéressant à étudier en ostéopathie dans sa fonction elle-même et ce pour plusieurs raisons: - en ostéopathie il est le plus souvent considéré dans un système surtout mécanique par rapport à sa position et à sa fonction excrétrice et aux pathologies qui s'y rapportent (calculs, ptose ou cystites etc...) et rarement dans sa fonction propre de filtre du sang (du moins au niveau techniques manuelles proprement dites) - le rein nous apparaît comme un élément capital pour la construction du corps, étant dénommé d'ailleurs organe noble, car il est situé à une extrémité de la chaîne métabolique, y participant de façon active, non seulement par son activité de maintien permanent de l'équilibre homéostasique par filtration sanguine, mais également par sa participation à la construction osseuse et à la construction du sang (érythropoïèse). Dans la construction humaine, psychique, mentale, spirituelle, il est considéré par toutes les traditions comme détenteur de la force de redressement du sujet, symbolisé embryologiquement par la montée des reins, l'héritage des énergies ancestrales, la balance entre la vie et la mort. Nous retrouvons ces aspects au niveau embryologique au niveau anatomique, considérant le rein comme centre lemniscatoire du corps, et morphologique, dans son aspect même de germe, promesse vers l'accomplissement du divin en l'homme par sa fonction de purification du sang reconnu dans l'anthroposophie comme le siège, le véhicule du MOI (Rudolf STEINER), retrouvant cette notion de l'homéostasie comme étant la recherche permanente d'un équilibre qui est sans cesse remis en question et par là même n'existe que dans une quête jamais récompensée. Il est assez étonnant de constater que tout est réuni au niveau du rein pour permettre les fonctions du sang par ses fonctions endocrines (érythropïétine pour la genèse globulaire, rénine pour la régulation de la pression artérielle, Dihydroxycholécalciférol pour la construction osseuse, siège de la construction sanguine) et bien sîr par l'épuration. Par ailleurs, au niveau médical, l'insuffisance rénale apparaît comme redoutable car irréversible et néluctable, jusqu'à ces 30 dernières années, qui ont vu apparaltre la dïalyse puis la greffe du rein, constituant un énorme progrès médical et une remise en question sociale, car nécessitant une définition précise de la mort clinique, définition, d'un point de vue éthique et juridique, nécessaire à la prise du greffon. Cependant le caractère irréversible de l'évolution de l'insuffisance rénale chronique n'a pas disparu, car cette pathologie ne relève d'aucun traitement avant la phase terminale aboutissant à la dialyse ou à la greffe, si ce n'est un tràitement palliatif des insuffisances qu'elle entraîne, métaboliques, vasculaires ou autres. L'organisme s'accommode d'une fonction rénale très minime - jusqu'à 10% de la totalité - mais au prix de nombreux aménagements et souffrances de tous ordres, le rein, par sa physiologie, retentissant sur tout l'organisme, et n'ayant aucune capacité de régénération. Nous retrouvons cela dans tout l'aspect "clinique" rénal, les signes cliniques du rein malade étant empruntés et communs le plus souvent à la séméiologie des autres appareils, la physiologie du rein étant la physiologie de l'eau et des électrolytes, d'où il découle que la sémiologie néphrologique est obligatoirement intriquée avec celle des autres branches de la médecine (notamment cardiaque ou hépatique). Historiquement les découvertes des fonctions rénales ont amené l'existence d'une nouvelle discipline, la réanimation vers 1950. |
| |