Titre : |
Voies aériennes supérieures : tube digestif, raisonnement ostéopathique |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
GASSIER Alain, Auteur |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Mémoire :autres
|
Mots-clés : |
EMBRYOLOGIE VOIE AERIENNE VOIE DIGESTIVE PEDIATRIE OBSTETRIQUE ACCOUCHEMENT SOCIOLOGIE NOUVEAU-NE NOURRISSON ANATOMIE CRANE OSTEOPATHIE CRANIENNE ONTOGENESE |
Résumé : |
Le nouveau-né, dès qu'il sort de son milieu aquatique sécurisant, arrive au contact de l'air; soumis à la pression athmosphérique, il va inspirer puis pousser un cri ou un pleur. Ce premier cri est notre première manifestation terrestre. Sans rentrer dans des considérations psychologiques, que nous acceptons mais qui n'ont pas place ici, nous pouvons voir dans cette première manifestation respiratoire (inspiration et expiration réactionnelle), un éveil des fonctions aériennes à partir de ce cri; c'est donc notre premier acte important. D'un point de vue neurologique, d'une activité essentiellement dirigée par système sympathique (ln utero), le nouveau-né voit, dès sa naissance, son système para-sympathique se surajouter à lui (humidification des muqueuses, activation respiratoire, etc...). Le crâne du bébé in utéro est très développé (la voûte croit en fonction de croissance de l'encéphale) alors que la face, petite chez le bébé va se développer dès la naissance en rapport avec le système aéro-digestif, aérien : par l'apparition de la fonction respiratoire qui va développer les fosses nasales et les sinus maxillaires qui étaient des cavité presque virtuelles in utero. Ces maxillaires vont se pneumatiser et se développer pendant toute l'enfance digestif: car la face se développe aussi grâce à la nécessité de l'alimentation, travail des mandibules des apophyses mastoïdes étirées par les muscles nécessaires à l'orientation de la tête du bébé à la recherche de sa nourriture; le temporal et les os de la voûte (sphémlde, ethmoïde) vont contribuer à la croissance de la face au fil de la petite enfance .le système ontogénique de la tête montre donc l'indépendance relative existante entre le système crânien de la voûte et de la base, et le système de la face. Le crâne (boite) est fonctionnel du développement de l'encéphale, la face dépend du bon fonctionnement aéro-digestif. On imagine aisément les perturbations que peuvent engendrer un accouchemer traumatisant pour le crâne du bébé. En effet, les suttures craniennes sont des fissures du tissu conjonctif, permettant aux os du crâne de se chevaucher lors du passage. Physiologiquement ces os reprement leur place après la naissance.le "traumatisme" de la naissance peut être induit par : - fixité des os du bassin de la mère entrainant une contrainte trop importante au crâne du bébé, (Frontal par exemple) entrainant un appui anormal du frontal contre le promontoire, - naissance longue contrariant l'agencement des os du crâne du bébé, induisant déjà des restrictions de mobilité, - utilisation d'appareils pour aider la sortie difficile du foetus r (ventouse, forceps), - nalssance par le siège provoquant un modelage à contre-courant (base puis voûte) le chevauchement des biseaux même embryonnaires étant alors contraire à la physiologie, - "naissance" par césarienne ayant pour conséquence l'absence de cornpression initiale nécessaire et suffisante pour amorcer l'indispensable expansion cranienne. Ce retour aux sources est là pour nous montrer l'importance de prendre un bon départ. Si l'embryon a eu un maximum de confort lors de sa croissance in utero, si la mère a su ou pu respecter une bonne hygiène de vie favorisant une grossesse idéale, et si bien sûr il n'y a pas de problèmes génétiques, la naissance se passant bien, le potentiel vital du bébé sera à son maximum. L'ostéopathe ne servira qu'à controler le bon fonctiomement cranien du bébé et de faire éventuellement un traitement préventif. Mais le bébé peut tout de même présenter des ennuis des voies aériennes supérieurs pendant son enfance dont l'origine sera autre que cranienne. C'est l'embryologie qui va nous faire mieux comprendre le lien de parenté existant entre les voies aériennes supérieures et les bronches, les poumons et les muqueuses de tout l'axe aéro-digestif. Ce schéma de Monsieur DE RIBET est un témoigmge interessant de la parenté somatique existante entre annexes des voies aériennes supérieures et annexes du tube digestif. Le sujet de cette thèse est posé. |
Voies aériennes supérieures : tube digestif, raisonnement ostéopathique [texte imprimé] / GASSIER Alain, Auteur . - [s.d.]. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Mémoire :autres
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Mots-clés : |
EMBRYOLOGIE VOIE AERIENNE VOIE DIGESTIVE PEDIATRIE OBSTETRIQUE ACCOUCHEMENT SOCIOLOGIE NOUVEAU-NE NOURRISSON ANATOMIE CRANE OSTEOPATHIE CRANIENNE ONTOGENESE |
Résumé : |
Le nouveau-né, dès qu'il sort de son milieu aquatique sécurisant, arrive au contact de l'air; soumis à la pression athmosphérique, il va inspirer puis pousser un cri ou un pleur. Ce premier cri est notre première manifestation terrestre. Sans rentrer dans des considérations psychologiques, que nous acceptons mais qui n'ont pas place ici, nous pouvons voir dans cette première manifestation respiratoire (inspiration et expiration réactionnelle), un éveil des fonctions aériennes à partir de ce cri; c'est donc notre premier acte important. D'un point de vue neurologique, d'une activité essentiellement dirigée par système sympathique (ln utero), le nouveau-né voit, dès sa naissance, son système para-sympathique se surajouter à lui (humidification des muqueuses, activation respiratoire, etc...). Le crâne du bébé in utéro est très développé (la voûte croit en fonction de croissance de l'encéphale) alors que la face, petite chez le bébé va se développer dès la naissance en rapport avec le système aéro-digestif, aérien : par l'apparition de la fonction respiratoire qui va développer les fosses nasales et les sinus maxillaires qui étaient des cavité presque virtuelles in utero. Ces maxillaires vont se pneumatiser et se développer pendant toute l'enfance digestif: car la face se développe aussi grâce à la nécessité de l'alimentation, travail des mandibules des apophyses mastoïdes étirées par les muscles nécessaires à l'orientation de la tête du bébé à la recherche de sa nourriture; le temporal et les os de la voûte (sphémlde, ethmoïde) vont contribuer à la croissance de la face au fil de la petite enfance .le système ontogénique de la tête montre donc l'indépendance relative existante entre le système crânien de la voûte et de la base, et le système de la face. Le crâne (boite) est fonctionnel du développement de l'encéphale, la face dépend du bon fonctionnement aéro-digestif. On imagine aisément les perturbations que peuvent engendrer un accouchemer traumatisant pour le crâne du bébé. En effet, les suttures craniennes sont des fissures du tissu conjonctif, permettant aux os du crâne de se chevaucher lors du passage. Physiologiquement ces os reprement leur place après la naissance.le "traumatisme" de la naissance peut être induit par : - fixité des os du bassin de la mère entrainant une contrainte trop importante au crâne du bébé, (Frontal par exemple) entrainant un appui anormal du frontal contre le promontoire, - naissance longue contrariant l'agencement des os du crâne du bébé, induisant déjà des restrictions de mobilité, - utilisation d'appareils pour aider la sortie difficile du foetus r (ventouse, forceps), - nalssance par le siège provoquant un modelage à contre-courant (base puis voûte) le chevauchement des biseaux même embryonnaires étant alors contraire à la physiologie, - "naissance" par césarienne ayant pour conséquence l'absence de cornpression initiale nécessaire et suffisante pour amorcer l'indispensable expansion cranienne. Ce retour aux sources est là pour nous montrer l'importance de prendre un bon départ. Si l'embryon a eu un maximum de confort lors de sa croissance in utero, si la mère a su ou pu respecter une bonne hygiène de vie favorisant une grossesse idéale, et si bien sûr il n'y a pas de problèmes génétiques, la naissance se passant bien, le potentiel vital du bébé sera à son maximum. L'ostéopathe ne servira qu'à controler le bon fonctiomement cranien du bébé et de faire éventuellement un traitement préventif. Mais le bébé peut tout de même présenter des ennuis des voies aériennes supérieurs pendant son enfance dont l'origine sera autre que cranienne. C'est l'embryologie qui va nous faire mieux comprendre le lien de parenté existant entre les voies aériennes supérieures et les bronches, les poumons et les muqueuses de tout l'axe aéro-digestif. Ce schéma de Monsieur DE RIBET est un témoigmge interessant de la parenté somatique existante entre annexes des voies aériennes supérieures et annexes du tube digestif. Le sujet de cette thèse est posé. |
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