Centre de Documentation et d'Information de l'Académie d'Ostéopathie
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Ostéopathie et communication : de la relation patient-thérapeute / Laurence Bonnetot
Titre : Ostéopathie et communication : de la relation patient-thérapeute Type de document : texte imprimé Auteurs : Laurence Bonnetot, Auteur Langues : Français (fre) Catégories : Mémoire :autres Mots-clés : PSYCHOLOGIE COMMUNICATION PRISE EN CHARGE RELATION THERAPEUTE PATIENT COMPORTEMENT Résumé : Motivation: Pourquoi traiter de la relation patient-thérapeute L'ostéopathie se définit comme traitant non pas des pathologies mais une personne dans sa globalité. C'est-à-dire qu'elle considère d'une part le corps comme un tout - où chaque élément est relié aux autres, le dysfonctionnement devant être abordé dans cette perspective - et d'autre part qu'elle prend en compte les interactions de ce corps avec les comportements, les émotions, les croyances de la personne. Notre traitement a pour but de pemettre au potentiel de vie et donc aux capacités d'auto-guérison d'agir avec la plus grande efficacité possible. Ceci suppose que l'ostéopathe sache créer une relation optimale avec la personne " globale ", tant par ses compétences techniques que par ses qualités relationnelles. En ostéopathie comme dans n'importe quelle autre relation thérapeutique la confiance patient-thérapeute est un élément indispensable à l'efficacité du traitement. Cette confiance repose sur de nombreux facteurs autres que le traitement lui-même, facteurs dont le thérapeute n'a pas forcément conscience et qu'il pourrait souvent optimiser. Obiectifs et movens, Premier objectif: Nous chercherons à mieux comprendre ce qui se joue autour de la relation instaurée entre le patient et le thérapeute en termes de contribution à l'efficacité de la consultation. Ayant compris l'importance de ces enjeux, nous nous donnerons les moyens d'agir en mettant en place des outils de communication et d'intervention adaptés (partie B). Nous proposerons ensuite des techniques d'analyse basées sur l'observation et l'écoute du patient. Elles nous permettront d'affiner notre approche de chaque patient, tant dans l'accueil et l'entretien que dans le traitement et le suivi (partie C). Deuxième objectif: Nous souhaitons permettre aux ostéopathes, et peut-être plus particulièrement aux jeunes ostéopathes qui doivent construire leur clientèle, d'améliorer l'environnement de la consultation par une gestion optimale des modalités pratiques et relationnelles: environnement du cabinet, prise de RV , gestion de l'accueil et de l'entretien, gestion du temps, coût de la consultation... (partie D). Pour cela nous avons jugé important d'avoir le point de vue de nos patients. Cette partie intègre et analyse les données recueillies par un questionnaire. En effet, afin de mieux connaître nos patients et de savoir ce qu'ils apprécient ou souhaiteraient voir amélioré chez leur ostéopathe, nous avons fait parvenir ce questionnaire à un échantillon de 130 personnes. De manière à réduire certains facteurs de biais, nous avons choisi d'adresser ces questionnaires à des patients inconnus, traités par des ostéopathes anonymes. Pour ce faire, nous avons été aidé par l'A.S.O. (Association de Soutien aux Ostéopathes) qui a sélectionné aléatoirement ces patients et s'est chargée de leur faire parvenir les questionnaires que nous avions adressés sous enveloppe timbrée cachetée, accompagnés d'un courrier explicatif et d'une enveloppe pour le retour ( documents joints en annexe de ce mémoire ). Ceci, assurant la confidentialité entre patients et ostéopathes, devait permettre aux personnes interrogées se sentir libres de leurs réponses. Notre démarche s'est ainsi structurée en trois étapes : . Affiner notre compréhension de la relation . Nous donner des moyens de personnaliser notre approche de chaque patient dans le cadre global de la consultation. . Prendre en compte le point de vue de nos patients. Ostéopathie et communication : de la relation patient-thérapeute [texte imprimé] / Laurence Bonnetot, Auteur . - [s.d.].
Langues : Français (fre)
Catégories : Mémoire :autres Mots-clés : PSYCHOLOGIE COMMUNICATION PRISE EN CHARGE RELATION THERAPEUTE PATIENT COMPORTEMENT Résumé : Motivation: Pourquoi traiter de la relation patient-thérapeute L'ostéopathie se définit comme traitant non pas des pathologies mais une personne dans sa globalité. C'est-à-dire qu'elle considère d'une part le corps comme un tout - où chaque élément est relié aux autres, le dysfonctionnement devant être abordé dans cette perspective - et d'autre part qu'elle prend en compte les interactions de ce corps avec les comportements, les émotions, les croyances de la personne. Notre traitement a pour but de pemettre au potentiel de vie et donc aux capacités d'auto-guérison d'agir avec la plus grande efficacité possible. Ceci suppose que l'ostéopathe sache créer une relation optimale avec la personne " globale ", tant par ses compétences techniques que par ses qualités relationnelles. En ostéopathie comme dans n'importe quelle autre relation thérapeutique la confiance patient-thérapeute est un élément indispensable à l'efficacité du traitement. Cette confiance repose sur de nombreux facteurs autres que le traitement lui-même, facteurs dont le thérapeute n'a pas forcément conscience et qu'il pourrait souvent optimiser. Obiectifs et movens, Premier objectif: Nous chercherons à mieux comprendre ce qui se joue autour de la relation instaurée entre le patient et le thérapeute en termes de contribution à l'efficacité de la consultation. Ayant compris l'importance de ces enjeux, nous nous donnerons les moyens d'agir en mettant en place des outils de communication et d'intervention adaptés (partie B). Nous proposerons ensuite des techniques d'analyse basées sur l'observation et l'écoute du patient. Elles nous permettront d'affiner notre approche de chaque patient, tant dans l'accueil et l'entretien que dans le traitement et le suivi (partie C). Deuxième objectif: Nous souhaitons permettre aux ostéopathes, et peut-être plus particulièrement aux jeunes ostéopathes qui doivent construire leur clientèle, d'améliorer l'environnement de la consultation par une gestion optimale des modalités pratiques et relationnelles: environnement du cabinet, prise de RV , gestion de l'accueil et de l'entretien, gestion du temps, coût de la consultation... (partie D). Pour cela nous avons jugé important d'avoir le point de vue de nos patients. Cette partie intègre et analyse les données recueillies par un questionnaire. En effet, afin de mieux connaître nos patients et de savoir ce qu'ils apprécient ou souhaiteraient voir amélioré chez leur ostéopathe, nous avons fait parvenir ce questionnaire à un échantillon de 130 personnes. De manière à réduire certains facteurs de biais, nous avons choisi d'adresser ces questionnaires à des patients inconnus, traités par des ostéopathes anonymes. Pour ce faire, nous avons été aidé par l'A.S.O. (Association de Soutien aux Ostéopathes) qui a sélectionné aléatoirement ces patients et s'est chargée de leur faire parvenir les questionnaires que nous avions adressés sous enveloppe timbrée cachetée, accompagnés d'un courrier explicatif et d'une enveloppe pour le retour ( documents joints en annexe de ce mémoire ). Ceci, assurant la confidentialité entre patients et ostéopathes, devait permettre aux personnes interrogées se sentir libres de leurs réponses. Notre démarche s'est ainsi structurée en trois étapes : . Affiner notre compréhension de la relation . Nous donner des moyens de personnaliser notre approche de chaque patient dans le cadre global de la consultation. . Prendre en compte le point de vue de nos patients. Exemplaires(1)
Code-barres emprunt Cote Support Localisation Section Disponibilité 149 BON Mémoire (ostéopathie) école d'ostéopathie Documentaires Exclu du prêt Douleurs patellaires, participation du rectus-femoris et traitement / Stéphane Coulier
Titre : Douleurs patellaires, participation du rectus-femoris et traitement Type de document : texte imprimé Auteurs : Stéphane Coulier, Auteur ; Julien Dhennin, Auteur Editeur : Collège d'Ostéopathie Traditionnelle du Nord Année de publication : 2009 Importance : 89p. Présentation : ill. en coul. Langues : Français (fre) Catégories : Mémoire Mots-clés : rectus-femoris traitement gonalgie patient genou articulation fémoro-patellaire patella fémur tibia diagnostic ostéopathique Résumé : L'holisme précieux à notre pratique, nous amène à prendre nos patients en charge dans leur globalité. Le genou, articulation intermédiaire du membre inférieur, qui est souvent à l'origine des consultations, en est une illustration. La patella, siège d'algies, se retrouve étroitement liée au bassin et au segment tibial par l'intermédiaire du muscle poly-articulaire : le rectus-femoris. Le traitement de ces algies ne peut s'envisager que dans un traitement global. Le traitement réalisé par le professionnel doit être complété par un entretien personnel réalisé par le patient lui-même. La guérison, par le traitement ostéopathique, obtenue conjointement avec le patient dans des délais courts, est en phase avec notre vie moderne où le temps fait souvent défaut. Là où la rapidité est un avantage, le coût de traitement tend à rejoindre, pour le patient, le coût de la médecine allopathique, plus lente. Douleurs patellaires, participation du rectus-femoris et traitement [texte imprimé] / Stéphane Coulier, Auteur ; Julien Dhennin, Auteur . - Collège d'Ostéopathie Traditionnelle du Nord, 2009 . - 89p. : ill. en coul.
Langues : Français (fre)
Catégories : Mémoire Mots-clés : rectus-femoris traitement gonalgie patient genou articulation fémoro-patellaire patella fémur tibia diagnostic ostéopathique Résumé : L'holisme précieux à notre pratique, nous amène à prendre nos patients en charge dans leur globalité. Le genou, articulation intermédiaire du membre inférieur, qui est souvent à l'origine des consultations, en est une illustration. La patella, siège d'algies, se retrouve étroitement liée au bassin et au segment tibial par l'intermédiaire du muscle poly-articulaire : le rectus-femoris. Le traitement de ces algies ne peut s'envisager que dans un traitement global. Le traitement réalisé par le professionnel doit être complété par un entretien personnel réalisé par le patient lui-même. La guérison, par le traitement ostéopathique, obtenue conjointement avec le patient dans des délais courts, est en phase avec notre vie moderne où le temps fait souvent défaut. Là où la rapidité est un avantage, le coût de traitement tend à rejoindre, pour le patient, le coût de la médecine allopathique, plus lente. Exemplaires(1)
Code-barres emprunt Cote Support Localisation Section Disponibilité 9312 2.1 COU Mémoire (ostéopathie) Bibliothèque principale Documentaires Exclu du prêt Entre Soin et Guérison : Réflexion sur la place de l'Ostéopathe / Nathalie HIPP
Titre : Entre Soin et Guérison : Réflexion sur la place de l'Ostéopathe Type de document : document multimédia Auteurs : Nathalie HIPP, Auteur ; François LAURENT, Directeur de la recherche Année de publication : 2004 Importance : 92 pages Format : CD ROM Langues : Français (fre) Catégories : Mémoire :AO Mots-clés : OSTÉOPATHIE SOIN GUÉRISON RÉFLEXION CORPS PATIENT ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE VISION BIODYNAMIQUE DE Lâ??OSTÉOPATHIE Résumé : Ce mémoire tente de porter un regard ouvert sur la santé, la maladie, la guérison et la relation de soin dépassant la classique vision matérialiste du monde. Les Pères de l'ostéopathie étaient désireux de considérer l'individu dans sa globalité et de traiter la cause de la maladie. Ils ont mis à jour une façon originale de soigner le corps malade. Nous disposons aujourd'hui d'approches ostéopathiques très diverses allant du " savoir faire " des mécanistes à" l'être en écoute" des fluidiques. Comment envisagent-ils la globalité? Notre réflexion cherche à objectiver ce qu'il se joue dans la relation patient-praticien. La demande du patient et la réponse de l'ostéopathe devrait aboutir à un résultat programmé : le mieux-être. Pourtant ce résultat est enclin à une grande disparité. Ce constat nous pousse à envisager la maladie autrement, et à réviser notre attitude thérapeutique. Nous en venons à penser qu'au-delà d'une cause, la maladie a un sens. Le symptôme est un langage symbolique du corps qui met à jour un mal-être qui n'a pas pu se dire avec des mots. Le patient qui découvre cette signification a toutes les chances de regagner les normes de la santé. Traiter uniquement la cause dans le corps peut revenir à bâillonner le symptôme et à priver le patient de prise de conscience que lui révèle son état. En considérant les choses ainsi, nous sommes amenés à revoir notre rôle et les moyens thérapeutiques mis en Å?uvre dans nos traitements. Recherchant notre juste place dans la relation de soin, nous proposons un modèle éthique de la profession, se rapprochant du respect de la personne en mal-être. Ne plus faire pour mais avec le patient, afin qu'il se découvre sur le chemin de sa guérison. Voilà une perspective qui nous invite à quitter le domaine du" faire " pour pénétrer la dimension de " l'être ". C'est ce que vous allez découvrir dans ce mémoire et qui rejoint la vision biodynamique de l'ostéopathie aujourd'hui. Entre Soin et Guérison : Réflexion sur la place de l'Ostéopathe [document multimédia] / Nathalie HIPP, Auteur ; François LAURENT, Directeur de la recherche . - 2004 . - 92 pages ; CD ROM.
Langues : Français (fre)
Catégories : Mémoire :AO Mots-clés : OSTÉOPATHIE SOIN GUÉRISON RÉFLEXION CORPS PATIENT ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE VISION BIODYNAMIQUE DE Lâ??OSTÉOPATHIE Résumé : Ce mémoire tente de porter un regard ouvert sur la santé, la maladie, la guérison et la relation de soin dépassant la classique vision matérialiste du monde. Les Pères de l'ostéopathie étaient désireux de considérer l'individu dans sa globalité et de traiter la cause de la maladie. Ils ont mis à jour une façon originale de soigner le corps malade. Nous disposons aujourd'hui d'approches ostéopathiques très diverses allant du " savoir faire " des mécanistes à" l'être en écoute" des fluidiques. Comment envisagent-ils la globalité? Notre réflexion cherche à objectiver ce qu'il se joue dans la relation patient-praticien. La demande du patient et la réponse de l'ostéopathe devrait aboutir à un résultat programmé : le mieux-être. Pourtant ce résultat est enclin à une grande disparité. Ce constat nous pousse à envisager la maladie autrement, et à réviser notre attitude thérapeutique. Nous en venons à penser qu'au-delà d'une cause, la maladie a un sens. Le symptôme est un langage symbolique du corps qui met à jour un mal-être qui n'a pas pu se dire avec des mots. Le patient qui découvre cette signification a toutes les chances de regagner les normes de la santé. Traiter uniquement la cause dans le corps peut revenir à bâillonner le symptôme et à priver le patient de prise de conscience que lui révèle son état. En considérant les choses ainsi, nous sommes amenés à revoir notre rôle et les moyens thérapeutiques mis en Å?uvre dans nos traitements. Recherchant notre juste place dans la relation de soin, nous proposons un modèle éthique de la profession, se rapprochant du respect de la personne en mal-être. Ne plus faire pour mais avec le patient, afin qu'il se découvre sur le chemin de sa guérison. Voilà une perspective qui nous invite à quitter le domaine du" faire " pour pénétrer la dimension de " l'être ". C'est ce que vous allez découvrir dans ce mémoire et qui rejoint la vision biodynamique de l'ostéopathie aujourd'hui. Exemplaires(1)
Code-barres emprunt Cote Support Localisation Section Disponibilité 9037 HIP Mémoire (ostéopathie) Bibliothèque principale Documentaires Exclu du prêt De la tradition à l'ostéopathie : lecture symbolique du corps et discernement intuitif pour une autre relation ostéopathique / Stéphan Bonneau
Titre : De la tradition à l'ostéopathie : lecture symbolique du corps et discernement intuitif pour une autre relation ostéopathique Type de document : texte imprimé Auteurs : Stéphan Bonneau, Auteur Langues : Français (fre) Catégories : Mémoire :C.O.P. Mots-clés : TRAITEMENT PSYCHOLOGIE COMMUNICATION NON VERBALE PATIENT THERAPEUTE SYMBOLISME ASSOCIATION CORPS INTUITION Résumé : Puisque la relation thérapeutique "soignant/soigné", aussi superficielle soit-elle, ne peut exister que grâce à des systèmes de communication plus ou moins fins entre les protagonistes (l'un exprime son malaise et le désir d'entre être guéri, l'autre propose ou impose une solution ; il me paraît intéressant de vous proposer, comme introduction à ce chapitre, cette réflexion: "la communication n'est pas une activité humaine en plus.. c'est l'activité humaine par excellence (7). Ainsi donc, dans notre pratique quotidienne, la phase d'écoute du patient sera primordiale et gagnera beaucoup en respectant certains paramètres comme : . venir au niveau de communication du patient pour aborder sa "bulle relationnelle" avec son agrément; sans violence, . savoir écouter, sans projeter un modèle causal de la pathogénie, tiré de notre "savoir", . enrichir l'anamnèse par l'écoute de "non-dits " que livre le langage du corps à travers ses symbolismes ( cf chapitre II), et qu'expriment certaines verbalisations discrètes ( choix des mots, associations de mots, réminiscences pendant l'acte de toucher thérapeutique ou informatif), . s'impliquer dans une "présence vraie" comme le suggère, par exemple, P.TRICOT en mettant en place des paramètres palpatoires précis lors de la communication entre l'ostéopathe et le système des fascias. Cette sincérité dans le désir de connaître pour guérir fait toute la différence entre une technicité, même excellente, et la thérapie attendue par le patient. Un des axes de travail habituels de l'ostéopathe, qui est de savoir que la cause primordiale d'un symptôme douloureux, peut ne pas être là où la situe trop souvent une vision simpliste de la pathogénie ( c'est-à-dire en coïncidence exacte avec le niveau de la manifestation) se retrouve exprimé, bien qu'un peu différemment, dans la définition que le mathématicien N. WIENER donne en 1942 de la cybernétique, à savoir : "Les relations que les phénomènes et les objets entretiennent entre eux sont plus importantes que le contenu de ces phénomènes et de ces objets". Pour nous, la communication, en tant que réception d'une intimité, souvent douloureuse, va se faire grâce à nos MAINS. Mais celles-ci n'agissent pas de façon autonome, elles restent en permanence reliées à : - nos oreilles qui recueillent "l'histoire" du patient et constituent le niveau d'écoute auditive, - notre esprit/intellect qui permet de créer un lien entre les perceptions manuelles et ce qu'elles signifient au plan anatomo-physiologique. Ce niveau de rationalisation de l'écoute palpatoire nécessite une bonne connaissance biomédicale du corps pour une visualisation précise des dysfonctions somatiques,- notre coeur spirituel, prolongement direct des mains qui voient, si le thérapeute est capable de compassion. A ce niveau de perception l'intuition devient lumineuse et permet d'accéder à la relation que la maladie entretient avec les archétypes ( ce que JUNG appelle l'insconscient collectif) ou avec le vécu émotionnel du patient. C'est l'intégration de ces différents niveaux de connaissance qui va aider le thérapeute à rester juste et sincère dans l'appréciation des informations palpatoires et sensorielles sans glisser vers une forme d'ésotérisme souvent difficile à gérer. Il aura alors conscience d'avoir fait son maximum pour aider son patient et, du degré de participation et d'implication de celui-ci au processus de rééquilibrage, dépendra alors la perennité de la guérison. L'outil privilégié de "communication" qu'est pour nous la MAIN peut donc être considéré, ainsi que le propose B. Ducoux, comme un organe sensoriel décentralisé puisqu'il permet de créer instantanément une relation entre notre "ESPRIT/COEUR" et n'importe quelle partie du corps du patient. En Hébreu, la main se dit YAD et le verbe connaître est construit sur cette racine pour donner YADA, qui se décompose en y AD (la main) et A (la lettre ayin qui signifie oeil). Pour les Anciens la main est donc douée de vision, de même que l'oeil possède une dimension de toucher. Elle est aussi douée du pouvoir de soulager, voire de guérir, que l'on retrouve dans la main protectrice de FA IIMA chez les musulmans, ainsi que dans les médecines chamaniques disséminées un peu partout dans notre monde. Et ce sont ces pouvoirs que, plus ou moins inconsciemment, nos patients nous reconnaissent. Bien que vivant, comme nous, dans une civilisation où la pensée se doit d'être exclusivement objective et rationnelle et où le toucher est sévèrement négativé par des moeurs dont les tabous ont creusé de véritables fossés entre les épidermes, ils donnent leur confiance à une thérapie manuelle. Ils acceptent le contact tactile dans le cadre confidentiel d'une relation thérapeutique sans avoir, bien souvent, conscience qu'ils autorisent l'accès tout autant à leur psyché qu'à leur "corps-enveloppe". Ce sera donc à nous, thérapeutes privilégiés, d'avoir suffisamment de tact et de lucidité pour que chacun, praticien et patient, se sache à sa place exacte et s'y sente bien. De la tradition à l'ostéopathie : lecture symbolique du corps et discernement intuitif pour une autre relation ostéopathique [texte imprimé] / Stéphan Bonneau, Auteur . - [s.d.].
Langues : Français (fre)
Catégories : Mémoire :C.O.P. Mots-clés : TRAITEMENT PSYCHOLOGIE COMMUNICATION NON VERBALE PATIENT THERAPEUTE SYMBOLISME ASSOCIATION CORPS INTUITION Résumé : Puisque la relation thérapeutique "soignant/soigné", aussi superficielle soit-elle, ne peut exister que grâce à des systèmes de communication plus ou moins fins entre les protagonistes (l'un exprime son malaise et le désir d'entre être guéri, l'autre propose ou impose une solution ; il me paraît intéressant de vous proposer, comme introduction à ce chapitre, cette réflexion: "la communication n'est pas une activité humaine en plus.. c'est l'activité humaine par excellence (7). Ainsi donc, dans notre pratique quotidienne, la phase d'écoute du patient sera primordiale et gagnera beaucoup en respectant certains paramètres comme : . venir au niveau de communication du patient pour aborder sa "bulle relationnelle" avec son agrément; sans violence, . savoir écouter, sans projeter un modèle causal de la pathogénie, tiré de notre "savoir", . enrichir l'anamnèse par l'écoute de "non-dits " que livre le langage du corps à travers ses symbolismes ( cf chapitre II), et qu'expriment certaines verbalisations discrètes ( choix des mots, associations de mots, réminiscences pendant l'acte de toucher thérapeutique ou informatif), . s'impliquer dans une "présence vraie" comme le suggère, par exemple, P.TRICOT en mettant en place des paramètres palpatoires précis lors de la communication entre l'ostéopathe et le système des fascias. Cette sincérité dans le désir de connaître pour guérir fait toute la différence entre une technicité, même excellente, et la thérapie attendue par le patient. Un des axes de travail habituels de l'ostéopathe, qui est de savoir que la cause primordiale d'un symptôme douloureux, peut ne pas être là où la situe trop souvent une vision simpliste de la pathogénie ( c'est-à-dire en coïncidence exacte avec le niveau de la manifestation) se retrouve exprimé, bien qu'un peu différemment, dans la définition que le mathématicien N. WIENER donne en 1942 de la cybernétique, à savoir : "Les relations que les phénomènes et les objets entretiennent entre eux sont plus importantes que le contenu de ces phénomènes et de ces objets". Pour nous, la communication, en tant que réception d'une intimité, souvent douloureuse, va se faire grâce à nos MAINS. Mais celles-ci n'agissent pas de façon autonome, elles restent en permanence reliées à : - nos oreilles qui recueillent "l'histoire" du patient et constituent le niveau d'écoute auditive, - notre esprit/intellect qui permet de créer un lien entre les perceptions manuelles et ce qu'elles signifient au plan anatomo-physiologique. Ce niveau de rationalisation de l'écoute palpatoire nécessite une bonne connaissance biomédicale du corps pour une visualisation précise des dysfonctions somatiques,- notre coeur spirituel, prolongement direct des mains qui voient, si le thérapeute est capable de compassion. A ce niveau de perception l'intuition devient lumineuse et permet d'accéder à la relation que la maladie entretient avec les archétypes ( ce que JUNG appelle l'insconscient collectif) ou avec le vécu émotionnel du patient. C'est l'intégration de ces différents niveaux de connaissance qui va aider le thérapeute à rester juste et sincère dans l'appréciation des informations palpatoires et sensorielles sans glisser vers une forme d'ésotérisme souvent difficile à gérer. Il aura alors conscience d'avoir fait son maximum pour aider son patient et, du degré de participation et d'implication de celui-ci au processus de rééquilibrage, dépendra alors la perennité de la guérison. L'outil privilégié de "communication" qu'est pour nous la MAIN peut donc être considéré, ainsi que le propose B. Ducoux, comme un organe sensoriel décentralisé puisqu'il permet de créer instantanément une relation entre notre "ESPRIT/COEUR" et n'importe quelle partie du corps du patient. En Hébreu, la main se dit YAD et le verbe connaître est construit sur cette racine pour donner YADA, qui se décompose en y AD (la main) et A (la lettre ayin qui signifie oeil). Pour les Anciens la main est donc douée de vision, de même que l'oeil possède une dimension de toucher. Elle est aussi douée du pouvoir de soulager, voire de guérir, que l'on retrouve dans la main protectrice de FA IIMA chez les musulmans, ainsi que dans les médecines chamaniques disséminées un peu partout dans notre monde. Et ce sont ces pouvoirs que, plus ou moins inconsciemment, nos patients nous reconnaissent. Bien que vivant, comme nous, dans une civilisation où la pensée se doit d'être exclusivement objective et rationnelle et où le toucher est sévèrement négativé par des moeurs dont les tabous ont creusé de véritables fossés entre les épidermes, ils donnent leur confiance à une thérapie manuelle. Ils acceptent le contact tactile dans le cadre confidentiel d'une relation thérapeutique sans avoir, bien souvent, conscience qu'ils autorisent l'accès tout autant à leur psyché qu'à leur "corps-enveloppe". Ce sera donc à nous, thérapeutes privilégiés, d'avoir suffisamment de tact et de lucidité pour que chacun, praticien et patient, se sache à sa place exacte et s'y sente bien. Exemplaires(1)
Code-barres emprunt Cote Support Localisation Section Disponibilité 146 BON Mémoire (ostéopathie) Bibliothèque principale Documentaires Exclu du prêt Attention et Intention, Maîtres Mots de l'Ostéopathe / Pierre Chaumel
Titre : Attention et Intention, Maîtres Mots de l'Ostéopathe Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Chaumel, Auteur ; Robert PERRONNEAUD-FERRE (DO MROF), Directeur de la recherche Editeur : ISO Aix-en-Provence Année de publication : 2004 Importance : 81 PAGES // document numérisable sur commande Langues : Français (fre) Catégories : Mémoire :AO Mots-clés : OSTÉOPATHE ATTENTION INTENTION RACINE ÉTYMOLOGIQUE INTUITION PATIENT DYSFONCTION MALADIE Résumé : RS Attention et Intention, Maîtres Mots de l'Ostéopathe [texte imprimé] / Pierre Chaumel, Auteur ; Robert PERRONNEAUD-FERRE (DO MROF), Directeur de la recherche . - ISO Aix-en-Provence, 2004 . - 81 PAGES // document numérisable sur commande.
Langues : Français (fre)
Catégories : Mémoire :AO Mots-clés : OSTÉOPATHE ATTENTION INTENTION RACINE ÉTYMOLOGIQUE INTUITION PATIENT DYSFONCTION MALADIE Résumé : RS Exemplaires(1)
Code-barres emprunt Cote Support Localisation Section Disponibilité 9223 1.3 CHA Mémoire (ostéopathie) Bibliothèque principale Documentaires Exclu du prêt