Titre : |
Ostéopathie et dessins d'enfants |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Shella Brennan, Auteur |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Mémoire :ATMAN, Paris
|
Mots-clés : |
PSYCHOLOGIE DIAGNOSTIC OSTEOPATHIQUE TEST DESSIN D'ENFANT SOCIOLOGIE ENFANT SCOLARITE TRAITEMENT |
Résumé : |
Le regain d'intérêt témoigné aux problèmes relatifs à l'activité graphique chez l'enfant date du début du vingtième siècle. C'est certainement à Florence Goodenough (1956) que revient le mérite d' avoir, par ses contributions, préparé le terrain à un tel regain. Comme le constate bon nombre de chercheurs contemporains, longtemps, le geste graphique enfantin fut considé comme un simple jeu spontané. sans valeur esthétique et dépourvu de toute portée théorique et clinique. C'est à ce défaut que sont venus remédier bon nombre de travaux orientés surtout vers des études de psychologie différentielle concernant la motricité, la perception, la mémoire; études effectuées en Angleterre par Baldwin, en Belgique par Rouma et en France par Luquet et Wallon. il n'est d'ailleurs peut-être pas anodin que dans ce dernier pays, l'introduction de dessin dans les programmes de l' Enseiglement de l'Etat date de1923. Toujours est-il que la pugnacité des chercheurs, le dévouement des thérapeutes semblent aujourd'hui avoir porté leurs fruits: le geste graphique enfantin ne peut plus désormais être sous-estimé du point du vue de son importance dans tout projet de rééducation de l'enfant. Toutefois, le constat s'impose que dans le cadre d'une investigation strictement ostéopathique, Ie dessin de l'enfant n'a pas encore mobilisé toute l'attention et tout l'intérêt qu'il mérite. Au cours d'une série de séminaires, que Viola Frymann consacrait aux problèmes relatifs aux difficultés scolaires des enfants, elle n'hésita pas à formuler le regret qu'aucune étude ostéopathique n'ait réservé un sort théorique et expérimental sérieux à la question de l'activité graphique chez l'enfant. C' est à ce manque que cherche à pallier notre travail avec toute la modestie que nous impose l'ampleur du sujet. Dans un domaine où la pratique de notre métier d'ostéopathe nous affronte à une réalité infiniment riche, toujours de se dérober à toute tentative d'explication exhaustive, c'est le sens de la mesure et le souci de comprendre qui furent nos seuls guides. Nous nous sommes surtout gardé de tirer toute conclusion hâtive. Mais ces précautions que nous dictent l'équité intellectuelle et la reconnaissance de certaines difficultés restées insurmontées, n'entament nullement notre conviction foncière, celle qui nous a accompagné tout au long de nos recherches. Nous pouvons la résumer en disant que le dessin de l'enfant comme geste graphique, possède du point de vue ostéopathique, une valeur heuristique insoupçonnée. L'importance du dessin comme outil d'analyse apparaît à deux niveaux distincts, mais évidement solidaires. En amont, l'activité graphique constitue pour le thérapeute un moyen privilégie d'investigation sur l'état du développement sensori-moteur, neurologique, physiologique et psychique de l' enfant. En aval, elle peut être utilisée comme un exercice thérapeutique, c'est-à-dire s'inscrire dans le cadre d'une action de rééducation. L 'hypothèse principale du présent travail est que l'activité graphique, dans le cadre d'un projet thérapeutique, pourrait jouer le rôle d'une épreuve-test renseignant constamment l'ostéopathe sur la pertinence et l'efficacité de son intervention. |
Ostéopathie et dessins d'enfants [texte imprimé] / Shella Brennan, Auteur . - [s.d.]. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Mémoire :ATMAN, Paris
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Mots-clés : |
PSYCHOLOGIE DIAGNOSTIC OSTEOPATHIQUE TEST DESSIN D'ENFANT SOCIOLOGIE ENFANT SCOLARITE TRAITEMENT |
Résumé : |
Le regain d'intérêt témoigné aux problèmes relatifs à l'activité graphique chez l'enfant date du début du vingtième siècle. C'est certainement à Florence Goodenough (1956) que revient le mérite d' avoir, par ses contributions, préparé le terrain à un tel regain. Comme le constate bon nombre de chercheurs contemporains, longtemps, le geste graphique enfantin fut considé comme un simple jeu spontané. sans valeur esthétique et dépourvu de toute portée théorique et clinique. C'est à ce défaut que sont venus remédier bon nombre de travaux orientés surtout vers des études de psychologie différentielle concernant la motricité, la perception, la mémoire; études effectuées en Angleterre par Baldwin, en Belgique par Rouma et en France par Luquet et Wallon. il n'est d'ailleurs peut-être pas anodin que dans ce dernier pays, l'introduction de dessin dans les programmes de l' Enseiglement de l'Etat date de1923. Toujours est-il que la pugnacité des chercheurs, le dévouement des thérapeutes semblent aujourd'hui avoir porté leurs fruits: le geste graphique enfantin ne peut plus désormais être sous-estimé du point du vue de son importance dans tout projet de rééducation de l'enfant. Toutefois, le constat s'impose que dans le cadre d'une investigation strictement ostéopathique, Ie dessin de l'enfant n'a pas encore mobilisé toute l'attention et tout l'intérêt qu'il mérite. Au cours d'une série de séminaires, que Viola Frymann consacrait aux problèmes relatifs aux difficultés scolaires des enfants, elle n'hésita pas à formuler le regret qu'aucune étude ostéopathique n'ait réservé un sort théorique et expérimental sérieux à la question de l'activité graphique chez l'enfant. C' est à ce manque que cherche à pallier notre travail avec toute la modestie que nous impose l'ampleur du sujet. Dans un domaine où la pratique de notre métier d'ostéopathe nous affronte à une réalité infiniment riche, toujours de se dérober à toute tentative d'explication exhaustive, c'est le sens de la mesure et le souci de comprendre qui furent nos seuls guides. Nous nous sommes surtout gardé de tirer toute conclusion hâtive. Mais ces précautions que nous dictent l'équité intellectuelle et la reconnaissance de certaines difficultés restées insurmontées, n'entament nullement notre conviction foncière, celle qui nous a accompagné tout au long de nos recherches. Nous pouvons la résumer en disant que le dessin de l'enfant comme geste graphique, possède du point de vue ostéopathique, une valeur heuristique insoupçonnée. L'importance du dessin comme outil d'analyse apparaît à deux niveaux distincts, mais évidement solidaires. En amont, l'activité graphique constitue pour le thérapeute un moyen privilégie d'investigation sur l'état du développement sensori-moteur, neurologique, physiologique et psychique de l' enfant. En aval, elle peut être utilisée comme un exercice thérapeutique, c'est-à-dire s'inscrire dans le cadre d'une action de rééducation. L 'hypothèse principale du présent travail est que l'activité graphique, dans le cadre d'un projet thérapeutique, pourrait jouer le rôle d'une épreuve-test renseignant constamment l'ostéopathe sur la pertinence et l'efficacité de son intervention. |
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