Centre de Documentation et d'Information de l'Académie d'Ostéopathie
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De la tradition à l'ostéopathie : lecture symbolique du corps et discernement intuitif pour une autre relation ostéopathique / Stéphan Bonneau
Titre : De la tradition à l'ostéopathie : lecture symbolique du corps et discernement intuitif pour une autre relation ostéopathique Type de document : texte imprimé Auteurs : Stéphan Bonneau, Auteur Langues : Français (fre) Catégories : Mémoire :C.O.P. Mots-clés : TRAITEMENT PSYCHOLOGIE COMMUNICATION NON VERBALE PATIENT THERAPEUTE SYMBOLISME ASSOCIATION CORPS INTUITION Résumé : Puisque la relation thérapeutique "soignant/soigné", aussi superficielle soit-elle, ne peut exister que grâce à des systèmes de communication plus ou moins fins entre les protagonistes (l'un exprime son malaise et le désir d'entre être guéri, l'autre propose ou impose une solution ; il me paraît intéressant de vous proposer, comme introduction à ce chapitre, cette réflexion: "la communication n'est pas une activité humaine en plus.. c'est l'activité humaine par excellence (7). Ainsi donc, dans notre pratique quotidienne, la phase d'écoute du patient sera primordiale et gagnera beaucoup en respectant certains paramètres comme : . venir au niveau de communication du patient pour aborder sa "bulle relationnelle" avec son agrément; sans violence, . savoir écouter, sans projeter un modèle causal de la pathogénie, tiré de notre "savoir", . enrichir l'anamnèse par l'écoute de "non-dits " que livre le langage du corps à travers ses symbolismes ( cf chapitre II), et qu'expriment certaines verbalisations discrètes ( choix des mots, associations de mots, réminiscences pendant l'acte de toucher thérapeutique ou informatif), . s'impliquer dans une "présence vraie" comme le suggère, par exemple, P.TRICOT en mettant en place des paramètres palpatoires précis lors de la communication entre l'ostéopathe et le système des fascias. Cette sincérité dans le désir de connaître pour guérir fait toute la différence entre une technicité, même excellente, et la thérapie attendue par le patient. Un des axes de travail habituels de l'ostéopathe, qui est de savoir que la cause primordiale d'un symptôme douloureux, peut ne pas être là où la situe trop souvent une vision simpliste de la pathogénie ( c'est-à-dire en coïncidence exacte avec le niveau de la manifestation) se retrouve exprimé, bien qu'un peu différemment, dans la définition que le mathématicien N. WIENER donne en 1942 de la cybernétique, à savoir : "Les relations que les phénomènes et les objets entretiennent entre eux sont plus importantes que le contenu de ces phénomènes et de ces objets". Pour nous, la communication, en tant que réception d'une intimité, souvent douloureuse, va se faire grâce à nos MAINS. Mais celles-ci n'agissent pas de façon autonome, elles restent en permanence reliées à : - nos oreilles qui recueillent "l'histoire" du patient et constituent le niveau d'écoute auditive, - notre esprit/intellect qui permet de créer un lien entre les perceptions manuelles et ce qu'elles signifient au plan anatomo-physiologique. Ce niveau de rationalisation de l'écoute palpatoire nécessite une bonne connaissance biomédicale du corps pour une visualisation précise des dysfonctions somatiques,- notre coeur spirituel, prolongement direct des mains qui voient, si le thérapeute est capable de compassion. A ce niveau de perception l'intuition devient lumineuse et permet d'accéder à la relation que la maladie entretient avec les archétypes ( ce que JUNG appelle l'insconscient collectif) ou avec le vécu émotionnel du patient. C'est l'intégration de ces différents niveaux de connaissance qui va aider le thérapeute à rester juste et sincère dans l'appréciation des informations palpatoires et sensorielles sans glisser vers une forme d'ésotérisme souvent difficile à gérer. Il aura alors conscience d'avoir fait son maximum pour aider son patient et, du degré de participation et d'implication de celui-ci au processus de rééquilibrage, dépendra alors la perennité de la guérison. L'outil privilégié de "communication" qu'est pour nous la MAIN peut donc être considéré, ainsi que le propose B. Ducoux, comme un organe sensoriel décentralisé puisqu'il permet de créer instantanément une relation entre notre "ESPRIT/COEUR" et n'importe quelle partie du corps du patient. En Hébreu, la main se dit YAD et le verbe connaître est construit sur cette racine pour donner YADA, qui se décompose en y AD (la main) et A (la lettre ayin qui signifie oeil). Pour les Anciens la main est donc douée de vision, de même que l'oeil possède une dimension de toucher. Elle est aussi douée du pouvoir de soulager, voire de guérir, que l'on retrouve dans la main protectrice de FA IIMA chez les musulmans, ainsi que dans les médecines chamaniques disséminées un peu partout dans notre monde. Et ce sont ces pouvoirs que, plus ou moins inconsciemment, nos patients nous reconnaissent. Bien que vivant, comme nous, dans une civilisation où la pensée se doit d'être exclusivement objective et rationnelle et où le toucher est sévèrement négativé par des moeurs dont les tabous ont creusé de véritables fossés entre les épidermes, ils donnent leur confiance à une thérapie manuelle. Ils acceptent le contact tactile dans le cadre confidentiel d'une relation thérapeutique sans avoir, bien souvent, conscience qu'ils autorisent l'accès tout autant à leur psyché qu'à leur "corps-enveloppe". Ce sera donc à nous, thérapeutes privilégiés, d'avoir suffisamment de tact et de lucidité pour que chacun, praticien et patient, se sache à sa place exacte et s'y sente bien. De la tradition à l'ostéopathie : lecture symbolique du corps et discernement intuitif pour une autre relation ostéopathique [texte imprimé] / Stéphan Bonneau, Auteur . - [s.d.].
Langues : Français (fre)
Catégories : Mémoire :C.O.P. Mots-clés : TRAITEMENT PSYCHOLOGIE COMMUNICATION NON VERBALE PATIENT THERAPEUTE SYMBOLISME ASSOCIATION CORPS INTUITION Résumé : Puisque la relation thérapeutique "soignant/soigné", aussi superficielle soit-elle, ne peut exister que grâce à des systèmes de communication plus ou moins fins entre les protagonistes (l'un exprime son malaise et le désir d'entre être guéri, l'autre propose ou impose une solution ; il me paraît intéressant de vous proposer, comme introduction à ce chapitre, cette réflexion: "la communication n'est pas une activité humaine en plus.. c'est l'activité humaine par excellence (7). Ainsi donc, dans notre pratique quotidienne, la phase d'écoute du patient sera primordiale et gagnera beaucoup en respectant certains paramètres comme : . venir au niveau de communication du patient pour aborder sa "bulle relationnelle" avec son agrément; sans violence, . savoir écouter, sans projeter un modèle causal de la pathogénie, tiré de notre "savoir", . enrichir l'anamnèse par l'écoute de "non-dits " que livre le langage du corps à travers ses symbolismes ( cf chapitre II), et qu'expriment certaines verbalisations discrètes ( choix des mots, associations de mots, réminiscences pendant l'acte de toucher thérapeutique ou informatif), . s'impliquer dans une "présence vraie" comme le suggère, par exemple, P.TRICOT en mettant en place des paramètres palpatoires précis lors de la communication entre l'ostéopathe et le système des fascias. Cette sincérité dans le désir de connaître pour guérir fait toute la différence entre une technicité, même excellente, et la thérapie attendue par le patient. Un des axes de travail habituels de l'ostéopathe, qui est de savoir que la cause primordiale d'un symptôme douloureux, peut ne pas être là où la situe trop souvent une vision simpliste de la pathogénie ( c'est-à-dire en coïncidence exacte avec le niveau de la manifestation) se retrouve exprimé, bien qu'un peu différemment, dans la définition que le mathématicien N. WIENER donne en 1942 de la cybernétique, à savoir : "Les relations que les phénomènes et les objets entretiennent entre eux sont plus importantes que le contenu de ces phénomènes et de ces objets". Pour nous, la communication, en tant que réception d'une intimité, souvent douloureuse, va se faire grâce à nos MAINS. Mais celles-ci n'agissent pas de façon autonome, elles restent en permanence reliées à : - nos oreilles qui recueillent "l'histoire" du patient et constituent le niveau d'écoute auditive, - notre esprit/intellect qui permet de créer un lien entre les perceptions manuelles et ce qu'elles signifient au plan anatomo-physiologique. Ce niveau de rationalisation de l'écoute palpatoire nécessite une bonne connaissance biomédicale du corps pour une visualisation précise des dysfonctions somatiques,- notre coeur spirituel, prolongement direct des mains qui voient, si le thérapeute est capable de compassion. A ce niveau de perception l'intuition devient lumineuse et permet d'accéder à la relation que la maladie entretient avec les archétypes ( ce que JUNG appelle l'insconscient collectif) ou avec le vécu émotionnel du patient. C'est l'intégration de ces différents niveaux de connaissance qui va aider le thérapeute à rester juste et sincère dans l'appréciation des informations palpatoires et sensorielles sans glisser vers une forme d'ésotérisme souvent difficile à gérer. Il aura alors conscience d'avoir fait son maximum pour aider son patient et, du degré de participation et d'implication de celui-ci au processus de rééquilibrage, dépendra alors la perennité de la guérison. L'outil privilégié de "communication" qu'est pour nous la MAIN peut donc être considéré, ainsi que le propose B. Ducoux, comme un organe sensoriel décentralisé puisqu'il permet de créer instantanément une relation entre notre "ESPRIT/COEUR" et n'importe quelle partie du corps du patient. En Hébreu, la main se dit YAD et le verbe connaître est construit sur cette racine pour donner YADA, qui se décompose en y AD (la main) et A (la lettre ayin qui signifie oeil). Pour les Anciens la main est donc douée de vision, de même que l'oeil possède une dimension de toucher. Elle est aussi douée du pouvoir de soulager, voire de guérir, que l'on retrouve dans la main protectrice de FA IIMA chez les musulmans, ainsi que dans les médecines chamaniques disséminées un peu partout dans notre monde. Et ce sont ces pouvoirs que, plus ou moins inconsciemment, nos patients nous reconnaissent. Bien que vivant, comme nous, dans une civilisation où la pensée se doit d'être exclusivement objective et rationnelle et où le toucher est sévèrement négativé par des moeurs dont les tabous ont creusé de véritables fossés entre les épidermes, ils donnent leur confiance à une thérapie manuelle. Ils acceptent le contact tactile dans le cadre confidentiel d'une relation thérapeutique sans avoir, bien souvent, conscience qu'ils autorisent l'accès tout autant à leur psyché qu'à leur "corps-enveloppe". Ce sera donc à nous, thérapeutes privilégiés, d'avoir suffisamment de tact et de lucidité pour que chacun, praticien et patient, se sache à sa place exacte et s'y sente bien. Exemplaires(1)
Code-barres emprunt Cote Support Localisation Section Disponibilité 146 BON Mémoire (ostéopathie) Bibliothèque principale Documentaires Exclu du prêt Expérience de deux jeunes ostéopathes accueillis dans un milieu médical / SINET Olivier
Titre : Expérience de deux jeunes ostéopathes accueillis dans un milieu médical Type de document : texte imprimé Auteurs : SINET Olivier, Auteur Langues : Français (fre) Catégories : Mémoire :C.O.P. Mots-clés : GEOGRAPHIE TOGO SOCIOLOGIE MILIEU HOSPITALIER ASSOCIATION CORPS COLLABORATION MEDICALE Résumé : Ce mémoire est le fruit d'un travail engagé en Octobre 1992 par les membres de l'Association "Corps ". Sur cette lancée. jeunes ostéopathes issus de Colléges différents, nous avons tous deux: Valérie COUE du B.C.Q.A.T. et Olivier SINET du C.O.P. choisis d'aller participer quelques semaines à la vie d'une équipe médicale au Togo. Cette échange avec des gens qui ont la curiosité de l'autre fut d'un grand enrichissement culturel et humain. Ensemble nous avons dû apprendre à nous organiser dans un milieu qui n'est pas notre milieu d'origine. Cinq mois de recul ont été nécessaires pour dégager de cette expérience originale l'enseignement dont nous avons bénéficié. Expérience de deux jeunes ostéopathes accueillis dans un milieu médical [texte imprimé] / SINET Olivier, Auteur . - [s.d.].
Langues : Français (fre)
Catégories : Mémoire :C.O.P. Mots-clés : GEOGRAPHIE TOGO SOCIOLOGIE MILIEU HOSPITALIER ASSOCIATION CORPS COLLABORATION MEDICALE Résumé : Ce mémoire est le fruit d'un travail engagé en Octobre 1992 par les membres de l'Association "Corps ". Sur cette lancée. jeunes ostéopathes issus de Colléges différents, nous avons tous deux: Valérie COUE du B.C.Q.A.T. et Olivier SINET du C.O.P. choisis d'aller participer quelques semaines à la vie d'une équipe médicale au Togo. Cette échange avec des gens qui ont la curiosité de l'autre fut d'un grand enrichissement culturel et humain. Ensemble nous avons dû apprendre à nous organiser dans un milieu qui n'est pas notre milieu d'origine. Cinq mois de recul ont été nécessaires pour dégager de cette expérience originale l'enseignement dont nous avons bénéficié. Exemplaires(1)
Code-barres emprunt Cote Support Localisation Section Disponibilité 857 SIN Mémoire (ostéopathie) école d'ostéopathie Documentaires Exclu du prêt