Titre : |
L'aplomb normal de l'animal humain : la perte de l'axe n'est-elle pas a l'origine des pathologies mécaniques récidivantes |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Nicole Blouet, Auteur |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Mémoire :C.O.P.
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Mots-clés : |
SOCIOLOGIE ANIMAL HUMAIN HISTOIRE ETHNOLOGIE PHYSIOLOGIE BIOMECANIQUE GEOGRAPHIE PORTUGAL PHILOSOPHIE INDE |
Résumé : |
Sans aborder une anthologie profonde des techniques de soins utilisées depuis les temps très reculés, j'évoque cependant quelques réflexions expliquant ma ligne de recherche. L'ostéopathie selon Still "est une science qui s'occupe de diagnostiquer et de traiter les systèmes déséquilibrés du corps humain". Quelle vue élargie de la santé ne nous faut-il pas acquérir pour atteindre le but. D'autres techniques plus récentes naquirent, mais aucune ne représentait à mes yeux la synthèse suffisante qui mettait ,.l'homme sur ses deux pieds, bien dans sa tête et bien dans son corps. J'ai donc reçu tout d'abord une formation de Kinésithérapeute; comme cela me paraissait insuffisant pour soigner certains de mes malades, je me suis inscrite à l'école d'ostéopathie, Manuel Thérapie Association, que j'ai complétée avantageusement par mon passage chez Atman. Parallèlement à cette formation paramédicale, je poursuis depuis déjà dix ans, une formation d'ethnologie-etnographie, ce qui a immédiatement orienté l'occupation de mes temps libres: il n'y avait plus de vacances, mais des "terrains"; les lectures se sont dirigées dans le sens de l'étude d'ethnies différentes les unes des autres chez lesquelles les auteurs qu'on m'encourageait à .lire avaient séjourné longtemps. En plus de mes propres recherches, je profite ainsi des observations de mes collègues qui tiennent régulièrement tout le groupe informé de leurs observations - chacun dans sa ligne - d'hypothèses de travail qui se confirment, s'infirment ou font bifurquer la recherche en soulevant un pan d'obscurité sur un problème qui, jusqu'alors était passé inaperçu. j'ai eu ainsi entre les mains des documents provenant d'Afrique Noire, d'Afrique du Nord, du Sud de la péninsule arabique, de différentes ethnies indiennes, des ?les du Pacifique. Mais craignant des différences entre les différentes races, j'ai fini par préférer une étude approfondie sur la race blanche, celle de la plupart de mes malades, et la chance aidant, j'ai trouvé un "terrain" au Portugal....( Un terrain en ethnologie est ,souvent, un lieu habité .par des êtres dits "primitifs", c'est-à-dire non touchés par la civilisation industrialisée, dans lequel on peut se rendre souvent pour regarder, écouter, observer, étudier les coutumes, les habitudes et dans mon cas tenter de copier pour sentir.....) Cette fois-ci, ce n'était plus de la physiologie livresque que j'étudais, mais une espèce d'ethno-physiologie sur le vivant, agissant, se mouvant, se chargeant, se déchargeant, s'asseyant, dormant même sous mes yeux. J'étais acceptée dans un groupe social différent du. mien, les hommes restaient naturels devant moi... le temps était venu de tenter de voir avec mes mains ce que mes yeux croyaient avoir pressenti. Dans le même temps, j'ai commencé une plongée dans la philosophie indienne en m'inscrivant à un cours de "discipline unitive" (yoga) guidée par une des premières élèves européenne du martre B.K.S.Iyengar. Le regard porté sur des êtres appartenant à des civilisations peu industrialisées (Tunisie, Portugal ...)nous renseignent sur faits et gestes que nous retrouvons chez nos grand-parents et parfois parents au travers d'une bio-mécanique humaine naturelle. L'observation enrichissante mène à des découvertes d'ordre universel, à une remise en cause des connaissances acquises, à une objectivation de certaines données, et dans ce travail, je me propose d'exposer les enseignements perçus aujourd'hui. |
L'aplomb normal de l'animal humain : la perte de l'axe n'est-elle pas a l'origine des pathologies mécaniques récidivantes [texte imprimé] / Nicole Blouet, Auteur . - [s.d.]. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Mémoire :C.O.P.
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Mots-clés : |
SOCIOLOGIE ANIMAL HUMAIN HISTOIRE ETHNOLOGIE PHYSIOLOGIE BIOMECANIQUE GEOGRAPHIE PORTUGAL PHILOSOPHIE INDE |
Résumé : |
Sans aborder une anthologie profonde des techniques de soins utilisées depuis les temps très reculés, j'évoque cependant quelques réflexions expliquant ma ligne de recherche. L'ostéopathie selon Still "est une science qui s'occupe de diagnostiquer et de traiter les systèmes déséquilibrés du corps humain". Quelle vue élargie de la santé ne nous faut-il pas acquérir pour atteindre le but. D'autres techniques plus récentes naquirent, mais aucune ne représentait à mes yeux la synthèse suffisante qui mettait ,.l'homme sur ses deux pieds, bien dans sa tête et bien dans son corps. J'ai donc reçu tout d'abord une formation de Kinésithérapeute; comme cela me paraissait insuffisant pour soigner certains de mes malades, je me suis inscrite à l'école d'ostéopathie, Manuel Thérapie Association, que j'ai complétée avantageusement par mon passage chez Atman. Parallèlement à cette formation paramédicale, je poursuis depuis déjà dix ans, une formation d'ethnologie-etnographie, ce qui a immédiatement orienté l'occupation de mes temps libres: il n'y avait plus de vacances, mais des "terrains"; les lectures se sont dirigées dans le sens de l'étude d'ethnies différentes les unes des autres chez lesquelles les auteurs qu'on m'encourageait à .lire avaient séjourné longtemps. En plus de mes propres recherches, je profite ainsi des observations de mes collègues qui tiennent régulièrement tout le groupe informé de leurs observations - chacun dans sa ligne - d'hypothèses de travail qui se confirment, s'infirment ou font bifurquer la recherche en soulevant un pan d'obscurité sur un problème qui, jusqu'alors était passé inaperçu. j'ai eu ainsi entre les mains des documents provenant d'Afrique Noire, d'Afrique du Nord, du Sud de la péninsule arabique, de différentes ethnies indiennes, des ?les du Pacifique. Mais craignant des différences entre les différentes races, j'ai fini par préférer une étude approfondie sur la race blanche, celle de la plupart de mes malades, et la chance aidant, j'ai trouvé un "terrain" au Portugal....( Un terrain en ethnologie est ,souvent, un lieu habité .par des êtres dits "primitifs", c'est-à-dire non touchés par la civilisation industrialisée, dans lequel on peut se rendre souvent pour regarder, écouter, observer, étudier les coutumes, les habitudes et dans mon cas tenter de copier pour sentir.....) Cette fois-ci, ce n'était plus de la physiologie livresque que j'étudais, mais une espèce d'ethno-physiologie sur le vivant, agissant, se mouvant, se chargeant, se déchargeant, s'asseyant, dormant même sous mes yeux. J'étais acceptée dans un groupe social différent du. mien, les hommes restaient naturels devant moi... le temps était venu de tenter de voir avec mes mains ce que mes yeux croyaient avoir pressenti. Dans le même temps, j'ai commencé une plongée dans la philosophie indienne en m'inscrivant à un cours de "discipline unitive" (yoga) guidée par une des premières élèves européenne du martre B.K.S.Iyengar. Le regard porté sur des êtres appartenant à des civilisations peu industrialisées (Tunisie, Portugal ...)nous renseignent sur faits et gestes que nous retrouvons chez nos grand-parents et parfois parents au travers d'une bio-mécanique humaine naturelle. L'observation enrichissante mène à des découvertes d'ordre universel, à une remise en cause des connaissances acquises, à une objectivation de certaines données, et dans ce travail, je me propose d'exposer les enseignements perçus aujourd'hui. |
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