Centre de Documentation et d'Information de l'Académie d'Ostéopathie
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Auteur Bruno Baudot |
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Apport de l'ostéopathie dans la pratique de l'aviron / SCHWARTZ Philippe
Titre : Apport de l'ostéopathie dans la pratique de l'aviron Type de document : texte imprimé Auteurs : SCHWARTZ Philippe, Auteur ; Bruno Baudot, Directeur de la recherche ; Pierre HANSELMANN, Directeur de la recherche Editeur : COLLEGIALE ACADEMIQUE DE FRANCE Année de publication : 1989 Importance : 93 pages Langues : Français (fre) Catégories : Mémoire :ATMAN, Paris Mots-clés : SPORT AVIRON OSTEOPATHIE STRUCTURELLE ANATOMIE BASSIN CEINTURE PELVIENNE TRAUMATOLOGIE TRAITEMENT Résumé : Le traitement des sportifs a ses règles mais aussi ses exigences. Le thérapeute que l'on vient consulter le lendemain des épreuves pour remédier le plus rapidement possible aux "petits bobos" joue un double rôle: - curatif, pour effacer les traumatismes et les lésions ostéopathiques permettant par là même une récupération plus rapide. - préventif, de "mise au point" , car le sportif est une mécanique de précision. L'ostéopathie est une thérapie particulièrement bien adaptée au sport, l'organisme du sportif nécessitant des thérapeutiques peu agressives, pour ne pas provoquer de déséquilibres dans une mécanique bien réglée, et ce, surtout durant la période de compétition. Un sportif bien équilibré sur tous les plans (diététique, entraînement) obtiendra de bonnes performances. Meilleures seront ses performances s'il a toute sa liberté de mouvements (macro et micro mouvements). Toutes les tensions, ostéo-articulaires, ligamentaires, myofasciales, peuvent modifier la technique gestuelle du sportif. Toute lésion peut entraîner par compensation, une modification du geste de base, et donc une moins bonne efficacité. Dans le domaine de l'aviron, où la technique a une importance prépondérante et où l'équilibre est une notion première pour le maintien du sujet sur les "liquides" ,l'ostéopathe est à même de donner toute la force de son art. Aussi, quand je vis mon premier rameur, ne présentait-il qu'une banale lésion (tendinite LLI) du genou droit, et j'étais loin d'imaginer tout le chemin que j'allais parcourir dans les méandres de ce sport qu'est l'aviron. D'emblée, la lésion fit apparaître un déséquilibre des membres inférieurs avec torsion du bassin sur restriction de la sacro-iliaque droite, l'iliaque droit étant antérieur et occasionnant une jambe longue à droite. Tout ceci n'est que banalité pour un ostéopathe, dans le cas d'un patient habituel. Or ce patient pratique l'aviron et c'est là que les choses se compliquent, car dans la technique d'aviron l'avancée du bateau est déclenchée par une poussée bilatérale et équilibrée des deux pieds dans la "barre de pieds", permettant la prise d'appui dans l'eau des deux "pelles". Si l'appui des deux pieds est simultané et de même force, tout est bien. Cependant dans notre cas, la différence de longueur des deux membres inférieurs entraîne un appui plus important au niveau de la jambe longue, et l'embarcation aura tendance à se déporter sur l'autre bord; pour éviter ceci, le rameur est obligé de rééquilibrer sa trajectoire par une compensation de la ceinture scapulaire et une traction plus importante du membre supérieur opposé à la jambe longue. La compréhension de ces problèmes de trajectoire découlait de la discussion que j'avais eue avec mon rameur. Je pus personnellement en faire l'expérience lors de mon initiation. Je m'y suis présenté avec une séquelle de lumbago datant de quinze jours. Tout au long de la séance, il ne m'a pas été possible de garder mon cap, tirant des bordées comme un voilier, j'allais d'une riveà l'autre, essayant d'éviter les bateaux redescendant la rivière. Je me mis en rentrant à étudier la technique elle-même, et compris que la répartition équilibrée des différentes pressions était garante d'une bonne technique, et d'une bonne progression. Les différents rameurs que j'ai examinés depuis, étant jeunes, ne presentaient pas de gros problèmes lésionnels et étaient adressés par leur entraîneur pour palier à des défauts techniques. A chaque fois, la différence de répartition des pressions entraînait des compensations nuisant à la technique. Devant ces constatations, l'entraîneur envisagea de faire examiner systématiquement tous les rameurs participant aux épreuves de qualification pour les championnats régionaux et nationaux. Pour chaque déséquilibre perceptible, le traitement entraîna une amélioration des qualités des rameurs, objectivée par la prise en vidéo. L'ostéopathe, de par sa formation manuelle dans la recherche des sensations limitatives du sentiment de vie qui doit normalement parcourir tout le corps, est au premier rang pour le dépistage de la future lésion. Car bien avant que le sportif ne perçoive une tension, une douleur, ses tissus ostéo-articulaires, ligamentaires, myo-fasciaux, ses liquides ont cent fois crié leur langage de souffrance. C'est avec ce langage du corps à la limite du perceptible que la main de l'ostéopathe dialogue. Cette"écoute"palpatoire permet donc d'être préventif, mais aussi de bien guider le corps vers son rétablissement. Le sport et le sportif devront compter sur la "main sage" de l'ostéopathe, sur sa connaissance de la physiologie propre à chaque sport, et sur la thérapie ostéopathique. Apport de l'ostéopathie dans la pratique de l'aviron [texte imprimé] / SCHWARTZ Philippe, Auteur ; Bruno Baudot, Directeur de la recherche ; Pierre HANSELMANN, Directeur de la recherche . - COLLEGIALE ACADEMIQUE DE FRANCE, 1989 . - 93 pages.
Langues : Français (fre)
Catégories : Mémoire :ATMAN, Paris Mots-clés : SPORT AVIRON OSTEOPATHIE STRUCTURELLE ANATOMIE BASSIN CEINTURE PELVIENNE TRAUMATOLOGIE TRAITEMENT Résumé : Le traitement des sportifs a ses règles mais aussi ses exigences. Le thérapeute que l'on vient consulter le lendemain des épreuves pour remédier le plus rapidement possible aux "petits bobos" joue un double rôle: - curatif, pour effacer les traumatismes et les lésions ostéopathiques permettant par là même une récupération plus rapide. - préventif, de "mise au point" , car le sportif est une mécanique de précision. L'ostéopathie est une thérapie particulièrement bien adaptée au sport, l'organisme du sportif nécessitant des thérapeutiques peu agressives, pour ne pas provoquer de déséquilibres dans une mécanique bien réglée, et ce, surtout durant la période de compétition. Un sportif bien équilibré sur tous les plans (diététique, entraînement) obtiendra de bonnes performances. Meilleures seront ses performances s'il a toute sa liberté de mouvements (macro et micro mouvements). Toutes les tensions, ostéo-articulaires, ligamentaires, myofasciales, peuvent modifier la technique gestuelle du sportif. Toute lésion peut entraîner par compensation, une modification du geste de base, et donc une moins bonne efficacité. Dans le domaine de l'aviron, où la technique a une importance prépondérante et où l'équilibre est une notion première pour le maintien du sujet sur les "liquides" ,l'ostéopathe est à même de donner toute la force de son art. Aussi, quand je vis mon premier rameur, ne présentait-il qu'une banale lésion (tendinite LLI) du genou droit, et j'étais loin d'imaginer tout le chemin que j'allais parcourir dans les méandres de ce sport qu'est l'aviron. D'emblée, la lésion fit apparaître un déséquilibre des membres inférieurs avec torsion du bassin sur restriction de la sacro-iliaque droite, l'iliaque droit étant antérieur et occasionnant une jambe longue à droite. Tout ceci n'est que banalité pour un ostéopathe, dans le cas d'un patient habituel. Or ce patient pratique l'aviron et c'est là que les choses se compliquent, car dans la technique d'aviron l'avancée du bateau est déclenchée par une poussée bilatérale et équilibrée des deux pieds dans la "barre de pieds", permettant la prise d'appui dans l'eau des deux "pelles". Si l'appui des deux pieds est simultané et de même force, tout est bien. Cependant dans notre cas, la différence de longueur des deux membres inférieurs entraîne un appui plus important au niveau de la jambe longue, et l'embarcation aura tendance à se déporter sur l'autre bord; pour éviter ceci, le rameur est obligé de rééquilibrer sa trajectoire par une compensation de la ceinture scapulaire et une traction plus importante du membre supérieur opposé à la jambe longue. La compréhension de ces problèmes de trajectoire découlait de la discussion que j'avais eue avec mon rameur. Je pus personnellement en faire l'expérience lors de mon initiation. Je m'y suis présenté avec une séquelle de lumbago datant de quinze jours. Tout au long de la séance, il ne m'a pas été possible de garder mon cap, tirant des bordées comme un voilier, j'allais d'une riveà l'autre, essayant d'éviter les bateaux redescendant la rivière. Je me mis en rentrant à étudier la technique elle-même, et compris que la répartition équilibrée des différentes pressions était garante d'une bonne technique, et d'une bonne progression. Les différents rameurs que j'ai examinés depuis, étant jeunes, ne presentaient pas de gros problèmes lésionnels et étaient adressés par leur entraîneur pour palier à des défauts techniques. A chaque fois, la différence de répartition des pressions entraînait des compensations nuisant à la technique. Devant ces constatations, l'entraîneur envisagea de faire examiner systématiquement tous les rameurs participant aux épreuves de qualification pour les championnats régionaux et nationaux. Pour chaque déséquilibre perceptible, le traitement entraîna une amélioration des qualités des rameurs, objectivée par la prise en vidéo. L'ostéopathe, de par sa formation manuelle dans la recherche des sensations limitatives du sentiment de vie qui doit normalement parcourir tout le corps, est au premier rang pour le dépistage de la future lésion. Car bien avant que le sportif ne perçoive une tension, une douleur, ses tissus ostéo-articulaires, ligamentaires, myo-fasciaux, ses liquides ont cent fois crié leur langage de souffrance. C'est avec ce langage du corps à la limite du perceptible que la main de l'ostéopathe dialogue. Cette"écoute"palpatoire permet donc d'être préventif, mais aussi de bien guider le corps vers son rétablissement. Le sport et le sportif devront compter sur la "main sage" de l'ostéopathe, sur sa connaissance de la physiologie propre à chaque sport, et sur la thérapie ostéopathique. Exemplaires(1)
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