Titre : |
Variations de la mobilité cutanée en glissement : intérêt dans le concept ostéopathique |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean-Marie Briand, Auteur ; Pierre Briand, Auteur |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Mémoire :ATMAN, Paris
|
Mots-clés : |
OSTEOPATHIE FASCIALE OSTEOPATHIE STRUCTURELLE TECHNIQUE ENERGIE MUSCULAIRE TISSU CONJONCTIF DERME PEAU TRAITEMENT EXPERIMENTATION |
Résumé : |
[...]Ce travail commence par une étude des tissus conjonctifs les plus superficiels: par leur intermédiaire, notre main reçoit du corps du patient et lui adresse des informations mécaniques, ce qui nous a incité à rnieux en connaître le rôle. Nous avons ainsi étudié la jonction dermo-épidermique, la matrice extra-cellulaire du derme et le tissu conjonctif hypodennique. Pour cela, nous avons effectué une recherche bibliographique auprès des bibliothèques universitaires et des archives de l'INSERM, qui nous a montré que ces couches tissulaires étaient adaptées à la transmission des contraintes entre la superficie et la profondeur. Ces tensions semblent réagir, on l'a vu, aux manoeuvres d'énergie musculaire. Pour confirmer ce ressenti palpatoire, nous avons testé des patients en salle d'opération avant et après bloc moteur, c'est à dire avec et sans tonus musculaire. Parallèlement, notre étude bibliographique ne fournissait pas de réponse à plusieurs questions importances: comment les muscles "tiennent"ils la peau? Où s'y attachent-ils? En revanche, des chirurgiens se sont intéressés depuis un siècle et demi à la notion de tension de la peau et à son orientation, en raison de son influence sur la qualité de la cicatrisation. Leurs conclusions, autorisées par des observations et des recoupements méthodiques et rigoureux, ont beaucoup apporté à notre étude. Il nous fallait encore trouver un moyen d'objectiver ce qui n'était que sensations d'une part, constructions intellectuelles de l 'autre. Pour cela, nous avons bâti une première expérimentation en élaborant un appareil susceptible de mesurer optiquement des variations dans la mobilité de la peau. Cette expérimentation manquait de rigueur parce que trop ambitieuse et nous avons par conséquent dû imaginer un autre dispositif: nous avons cherché à mettre en évidence des variarions d'emplacement d'un point neutre pendant différentes phases de travail, sujet immobile. Depuis le départ, ce travail a été fait en équipe: frères et habitués à travailler ensemble, nous avons pu réciproquement confronter et critiquer nos sensations dans ce domaine inconnu. Nous avons été saisis par son étendue, confortés dans notre sentiment par un lourd travail de recherche bibliographique ainsi que par la conception et la réalisation d'une expérimentation originale. Cette collaboration n'est pas achevée. Beaucoup de questions nouvelles surgissent au fur et à mesure de notre progression dont: . Peut-on travailler sur des tensions profondes à panir de mises en tension en surface, sans mobilisation articulaire? Ce serait un nouvel outil pour les ostéopathes quand les articulations demandent à rester immobiles, qu'elles soient fragiles ou hyperalgiques. . Quel peut être l'apport d'une telle approche dans les divers traitements ostéopathiques et comment 1 'y inscrire . Comment adapter les techniques existantes à cette nouvelle approche, voire comment codifier une technologie nouvelle? |
Variations de la mobilité cutanée en glissement : intérêt dans le concept ostéopathique [texte imprimé] / Jean-Marie Briand, Auteur ; Pierre Briand, Auteur . - [s.d.]. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Mémoire :ATMAN, Paris
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Mots-clés : |
OSTEOPATHIE FASCIALE OSTEOPATHIE STRUCTURELLE TECHNIQUE ENERGIE MUSCULAIRE TISSU CONJONCTIF DERME PEAU TRAITEMENT EXPERIMENTATION |
Résumé : |
[...]Ce travail commence par une étude des tissus conjonctifs les plus superficiels: par leur intermédiaire, notre main reçoit du corps du patient et lui adresse des informations mécaniques, ce qui nous a incité à rnieux en connaître le rôle. Nous avons ainsi étudié la jonction dermo-épidermique, la matrice extra-cellulaire du derme et le tissu conjonctif hypodennique. Pour cela, nous avons effectué une recherche bibliographique auprès des bibliothèques universitaires et des archives de l'INSERM, qui nous a montré que ces couches tissulaires étaient adaptées à la transmission des contraintes entre la superficie et la profondeur. Ces tensions semblent réagir, on l'a vu, aux manoeuvres d'énergie musculaire. Pour confirmer ce ressenti palpatoire, nous avons testé des patients en salle d'opération avant et après bloc moteur, c'est à dire avec et sans tonus musculaire. Parallèlement, notre étude bibliographique ne fournissait pas de réponse à plusieurs questions importances: comment les muscles "tiennent"ils la peau? Où s'y attachent-ils? En revanche, des chirurgiens se sont intéressés depuis un siècle et demi à la notion de tension de la peau et à son orientation, en raison de son influence sur la qualité de la cicatrisation. Leurs conclusions, autorisées par des observations et des recoupements méthodiques et rigoureux, ont beaucoup apporté à notre étude. Il nous fallait encore trouver un moyen d'objectiver ce qui n'était que sensations d'une part, constructions intellectuelles de l 'autre. Pour cela, nous avons bâti une première expérimentation en élaborant un appareil susceptible de mesurer optiquement des variations dans la mobilité de la peau. Cette expérimentation manquait de rigueur parce que trop ambitieuse et nous avons par conséquent dû imaginer un autre dispositif: nous avons cherché à mettre en évidence des variarions d'emplacement d'un point neutre pendant différentes phases de travail, sujet immobile. Depuis le départ, ce travail a été fait en équipe: frères et habitués à travailler ensemble, nous avons pu réciproquement confronter et critiquer nos sensations dans ce domaine inconnu. Nous avons été saisis par son étendue, confortés dans notre sentiment par un lourd travail de recherche bibliographique ainsi que par la conception et la réalisation d'une expérimentation originale. Cette collaboration n'est pas achevée. Beaucoup de questions nouvelles surgissent au fur et à mesure de notre progression dont: . Peut-on travailler sur des tensions profondes à panir de mises en tension en surface, sans mobilisation articulaire? Ce serait un nouvel outil pour les ostéopathes quand les articulations demandent à rester immobiles, qu'elles soient fragiles ou hyperalgiques. . Quel peut être l'apport d'une telle approche dans les divers traitements ostéopathiques et comment 1 'y inscrire . Comment adapter les techniques existantes à cette nouvelle approche, voire comment codifier une technologie nouvelle? |
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