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Auteur Alain Turi
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Faut-il encore traiter le diaphragme ? / Alain Turi
Titre : Faut-il encore traiter le diaphragme ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Alain Turi, Auteur Langues : Français (fre) Catégories : Mémoire :C.O.P. Mots-clés : OSTEOPATHIE FASCIALE LESION PRIMAIRE ANATOMIE PHYSIOLOGIE EMBRYOLOGIE HISTOLOGIE MUSCLE ONTOGENESE DIAPHRAGME Résumé : La vie, c'est le mouvement, Qui oserait contester ce concept? Cette citation, qui a résonné tout au long de nos études, a été notre guide, notre repère et nous savons bien que nombreux sont les professionnels qui se rassurent par cette vérité exprimant un des mécanismes fondamentaux de la vie. La locomotion, la ventilation, la vasomotricité et la viscéro~motricité ainsi que la motilité et le mouvement respiratoire primaire sont autant d'exemples de matérialisation de la vie. Le corps humain, véritable mécanisme articulé, est animé ou maintenu par des ensembles musculaires. Cette notion de mobilisation et de stabilisation est un paradoxe avec lequel le corps compose sans cesse. S'il est vrai que la stabilité est nécessaire au maintien de la position debout, celle-ci ne pourra être obtenue que dans le mouvement par la mise en route de petites oscillations autour de la position de référence. De même, la mobilité est nécessaire aux relations avec le monde extérieur. Elle permet la préhention et la déambulation. Là , les données s'inversent car, pour s'exprimer essentiellement au niveau des extrémités, elle a besoin d'une certaine stabilité proximale synergique. En effet, afin de saisir un objet par exemple, le membre supérieur devra, pour se mobiliser, "prendre appui" sur une ceinture scapulaire et une colonne cervicodorsale rigidifiée lui offrant une plate-forme stable. Nous voyons donc que quelque soit le geste ou la posture envisagé( e ), seules les proportions des deux paramètres de mobilité et de stabilité seront changés. A la manière de YIN et du Y ANG, du sympathique et du parasympathique, ces deux nécessités ne s'excluent pas l'une de l'autre, mais se complètent en faisant varier leurs proportions respectives. Ces deux fonctions de mobilité et de stabilité vont donc nécessiter la participation de groupes musculaires à finalité différente. On distingue les muscles toniques à fibres rouges. Ce sont, en général, les courts restricteurs, donc de petits muscles souvent mono-articulaires, comme les spinaux, ayant un rôle de stabilité nécessitant un état de contraction quasi-permanent, aboutissant parfois à un état de surcharge et:/ou de contracture dont les effets et la symptomatologie remplissent les cabinets médicaux. A l'opposé, on distingue les muscles phasiques à fibres plutôt blanches qui sont, en général, de grands muscles de mouvement, comme le deltoïde, at un rôle dans la dynamique du corps. Parmi ces muscles phasiques il en est un aux fonctions multiples et à l'importance vitale car il est le moteur de la respiration. Il s'agit du diaphragme. Que n'a-t~on pas dit ou écrit sur le diaphragme? Source de tous les maux, ou bien, peu digne d'intérêt en ostéopathie, il a, en effet, été l'objet de nombreuses recherches et publications dans le domaine de la médecine dite traditionnelle mais aussi ostéopathique. S'il n'est pas l'objet de controverses, les avis des professionnels avertis divergent à son sujet. Certains praticiens ne le traitent jamais ou rarement, d'autres le travaillent systématiquement souvent en début de séances, d'autres, enfin, l'envisagent accessoirement en cours de traitement. Et pourtant, tous ces praticiens chevronnés, bien qu'ils aient sûrement quelques échecs, ont une majorité de réussite dans leurs interventions thérapeutiques. Alors lesquels ont raison, ceux qui traitent le diaphragme, ou les autres? Nous n'aurons pas la prétention de révolutionner les différentes théories sur ce muscle. Notre objectif sera d'essayer de répondre à plusieurs questions: - Est-il possible d'envisager une primarité de lésion diaphragmatique? - Les lésions diaphragmatiques nécessitent-elles une normalisation musculaire ostéopathique directe? - Lorsque nous nous déciderons à agir, quel sera le meilleur moment au cours du traitement pour réaliser nos techniques sur le diaphragme? - Existe-t~il une hiérarchie lésionnelle lorsque le diaphragme est impliqué? Après les rappels d'usage, nous essayerons d'expliquer, en la justifiant, notre manière d'envisager une intervention sur le diaphragme au cours du traitement. Pour cela, nous nous appuierons sur l'incontournable et indispensable anatomie, ainsi que sur les données d'ontogenèse, d'embryologie et d'histologie. Afin de montrer l'importance de l'Evolution et de la Bipédie sur le diaphragme, nous ferons ressortir quelques données de Phylogenèse, de Zoologie et d'Anatomie comparée. Il nous a paru intéressant de tenter d'actualiser les données classiques et ostéopathiques par des publications récentes. Les bibliothèques universitaires médicales regorgent de trésors. Par chance, une recherche bibliographique nous a permis de sélectionner quelques articles qui ont fait avancer notre cheminement en matières de physiologie diaphragmatique. Nous évoquerons donc, les rapports du diaphragme avec les grandes fonctions, ses conceptions actuelles et les considérations ostéopathiques qu'on peut lui porter. Notre pratique quotidienne a guidé notre synthèse personnelle. Nous livrerons notre protocole de traitement et ses indications en tentant d'expliquer les différentes façons d'envisager le travail du diaphragme dans un traitement ostéopathique global. Nous illustrerons notre pensée par l'exposé de quelques cas cliniques, témoins de nos réussites et de nos échecs en essayant, tant que faire se peut. de les analyser. ALORS, F AUT -IL ENCORE TRAITER LE DIAPHRAGME? Faut-il encore traiter le diaphragme ? [texte imprimé] / Alain Turi, Auteur . - [s.d.].
Langues : Français (fre)
Catégories : Mémoire :C.O.P. Mots-clés : OSTEOPATHIE FASCIALE LESION PRIMAIRE ANATOMIE PHYSIOLOGIE EMBRYOLOGIE HISTOLOGIE MUSCLE ONTOGENESE DIAPHRAGME Résumé : La vie, c'est le mouvement, Qui oserait contester ce concept? Cette citation, qui a résonné tout au long de nos études, a été notre guide, notre repère et nous savons bien que nombreux sont les professionnels qui se rassurent par cette vérité exprimant un des mécanismes fondamentaux de la vie. La locomotion, la ventilation, la vasomotricité et la viscéro~motricité ainsi que la motilité et le mouvement respiratoire primaire sont autant d'exemples de matérialisation de la vie. Le corps humain, véritable mécanisme articulé, est animé ou maintenu par des ensembles musculaires. Cette notion de mobilisation et de stabilisation est un paradoxe avec lequel le corps compose sans cesse. S'il est vrai que la stabilité est nécessaire au maintien de la position debout, celle-ci ne pourra être obtenue que dans le mouvement par la mise en route de petites oscillations autour de la position de référence. De même, la mobilité est nécessaire aux relations avec le monde extérieur. Elle permet la préhention et la déambulation. Là , les données s'inversent car, pour s'exprimer essentiellement au niveau des extrémités, elle a besoin d'une certaine stabilité proximale synergique. En effet, afin de saisir un objet par exemple, le membre supérieur devra, pour se mobiliser, "prendre appui" sur une ceinture scapulaire et une colonne cervicodorsale rigidifiée lui offrant une plate-forme stable. Nous voyons donc que quelque soit le geste ou la posture envisagé( e ), seules les proportions des deux paramètres de mobilité et de stabilité seront changés. A la manière de YIN et du Y ANG, du sympathique et du parasympathique, ces deux nécessités ne s'excluent pas l'une de l'autre, mais se complètent en faisant varier leurs proportions respectives. Ces deux fonctions de mobilité et de stabilité vont donc nécessiter la participation de groupes musculaires à finalité différente. On distingue les muscles toniques à fibres rouges. Ce sont, en général, les courts restricteurs, donc de petits muscles souvent mono-articulaires, comme les spinaux, ayant un rôle de stabilité nécessitant un état de contraction quasi-permanent, aboutissant parfois à un état de surcharge et:/ou de contracture dont les effets et la symptomatologie remplissent les cabinets médicaux. A l'opposé, on distingue les muscles phasiques à fibres plutôt blanches qui sont, en général, de grands muscles de mouvement, comme le deltoïde, at un rôle dans la dynamique du corps. Parmi ces muscles phasiques il en est un aux fonctions multiples et à l'importance vitale car il est le moteur de la respiration. Il s'agit du diaphragme. Que n'a-t~on pas dit ou écrit sur le diaphragme? Source de tous les maux, ou bien, peu digne d'intérêt en ostéopathie, il a, en effet, été l'objet de nombreuses recherches et publications dans le domaine de la médecine dite traditionnelle mais aussi ostéopathique. S'il n'est pas l'objet de controverses, les avis des professionnels avertis divergent à son sujet. Certains praticiens ne le traitent jamais ou rarement, d'autres le travaillent systématiquement souvent en début de séances, d'autres, enfin, l'envisagent accessoirement en cours de traitement. Et pourtant, tous ces praticiens chevronnés, bien qu'ils aient sûrement quelques échecs, ont une majorité de réussite dans leurs interventions thérapeutiques. Alors lesquels ont raison, ceux qui traitent le diaphragme, ou les autres? Nous n'aurons pas la prétention de révolutionner les différentes théories sur ce muscle. Notre objectif sera d'essayer de répondre à plusieurs questions: - Est-il possible d'envisager une primarité de lésion diaphragmatique? - Les lésions diaphragmatiques nécessitent-elles une normalisation musculaire ostéopathique directe? - Lorsque nous nous déciderons à agir, quel sera le meilleur moment au cours du traitement pour réaliser nos techniques sur le diaphragme? - Existe-t~il une hiérarchie lésionnelle lorsque le diaphragme est impliqué? Après les rappels d'usage, nous essayerons d'expliquer, en la justifiant, notre manière d'envisager une intervention sur le diaphragme au cours du traitement. Pour cela, nous nous appuierons sur l'incontournable et indispensable anatomie, ainsi que sur les données d'ontogenèse, d'embryologie et d'histologie. Afin de montrer l'importance de l'Evolution et de la Bipédie sur le diaphragme, nous ferons ressortir quelques données de Phylogenèse, de Zoologie et d'Anatomie comparée. Il nous a paru intéressant de tenter d'actualiser les données classiques et ostéopathiques par des publications récentes. Les bibliothèques universitaires médicales regorgent de trésors. Par chance, une recherche bibliographique nous a permis de sélectionner quelques articles qui ont fait avancer notre cheminement en matières de physiologie diaphragmatique. Nous évoquerons donc, les rapports du diaphragme avec les grandes fonctions, ses conceptions actuelles et les considérations ostéopathiques qu'on peut lui porter. Notre pratique quotidienne a guidé notre synthèse personnelle. Nous livrerons notre protocole de traitement et ses indications en tentant d'expliquer les différentes façons d'envisager le travail du diaphragme dans un traitement ostéopathique global. Nous illustrerons notre pensée par l'exposé de quelques cas cliniques, témoins de nos réussites et de nos échecs en essayant, tant que faire se peut. de les analyser. ALORS, F AUT -IL ENCORE TRAITER LE DIAPHRAGME? Exemplaires(1)
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