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Le drainage phylogénique du crâne : une nouvelle approche du drainage veineux du crâne / MICHOUX Chrystelle
Titre : Le drainage phylogénique du crâne : une nouvelle approche du drainage veineux du crâne Type de document : texte imprimé Auteurs : MICHOUX Chrystelle, Auteur Langues : Français (fre) Catégories : Mémoire :autres Mots-clés : OSTEOPATHIE CRANIENNE ANATOMIE EMBRYOLOGIE PHYSIOLOGIE CRANE CIRCULATION VEINEUSE VEINE DIPLOIQUE VEINE MENINGEE TECHNIQUE DRAINAGE DES SINUS VEINEUX TRAITEMENT Résumé : [...]En étudiant les écrits du professeur Saban, je me suis aperçue que nous avions une connaissance limitée de tout le système veineux du crâne. Celui-ci est composé de quatre réseaux veineux superposés en rapport avec les enveloppes du cerveau. Un superficiel au niveau du péri crâne, un sous-jacent situé au niveau des os de la voûte dans la diploé, le suivant au niveau des méninges et le plus profond qui est le réseau veineux propre à l'encéphale. Nous avons une bonne connaissance des sinus veineux qui appartiennent au réseau contenu dans les méninges, mais en ce qui concerne les veines diploïques et méningées on ne les connaît pas et le réseau superficiel est ignoré. Les seules structures veineuses auxquelles nous accordons de l'importance sont les sinus crâniens et donc aux jugulaires internes dans lesquelles ils se jettent. Et c'est sur ces structures que nous avons la seule technique décrite comme un drainage veineux du crâne qui est le drainage des sinus veineu:. On n'y tient absolument pas compte du drainage veineux effectué par les veines jugubires externes. Il est vrai que la croyance que les jugulaires internes drainent plus de 90% du sang veineux du crâne, a fait que l'on a oublié les 10 % restant. Etant donné le territoire des jugulaires externes, il m'a semblé nécessaire de faire non seulement redécouvrir l'existence de veines telles que les veines diploïques et les veines méningées mais aussi de s'en servir pour notre pratique de tous les jours. Et ceci en renouvelant la technique de drainage veineux du crâne. La première partie explique toute la formation embryologique du système veineux crânien, et plus particulièrement des sinus crâniens et des veines méningées, en raison des anastomoses que l'on peut retrouver occasionnellement chez l'adulte et qui proviennent d'une 'séquelle' embryonnaire. J'y aborde aussi l'ontogenèse des veines méningées et diploïques pour essayer de comprendre leur rôle dans la physiologie du drainage veineux. La seconde partie concerne l'anatomie, elle est assez conséquente mais il était important de donner le plus d'informations possibles sur les veines méningées et les veines diploïques en raison de notre méconnaissance de celles-ci. La description anatomique des sinus veineux y tient une grande place, car même si ces structures ne sont pas inconnues, il existe des points anatomiques qui doivent être mis en valeur tels que la présence de cloisonnements dans les sinus ou le rôle des lacs sanguins. De même, certains sinus ou plexus, tel que le plexus ptérygoïdien, qui sont peu connus mais dont le rôle physiologique est loin d'être négligeable, y ont été décris plus en détail. La troisième partie aborde la physiologie du drainage veineux du crâne. L'idée que la jugulaire interne draine 90% du sang veineux doit être remise en cause en raison de l'importance qu'ont les jugulaires externes en regard des territoires qu'elles drainent. Je tente dans cette partie de faire un rapprochement entre la phylogenèse et la physiologie actuelle du drainage veineux du crâne pour essayer de mieux: le comprendre. La dernière partie présente une nouvelle technique ostéopathique de drainage veineux du crâne ;en effet, autant ces nouvelles connaissances anatomiques sont dignes d'intérêt, autant il me semblait nécessaire de les utiliser pour faire évoluer les techniques ostéopathiques. J'ai donc élaboré, en collaboration avec Dominique Prin Conti, une nouvelle approche de drainage qui se base sur les points d'anatomie et de physiologie qui ont été abordés plus haut. Après la description de la technique suit une expérimentation de celle-ci sur un échantillon de 20 patients. Le drainage phylogénique du crâne : une nouvelle approche du drainage veineux du crâne [texte imprimé] / MICHOUX Chrystelle, Auteur . - [s.d.].
Langues : Français (fre)
Catégories : Mémoire :autres Mots-clés : OSTEOPATHIE CRANIENNE ANATOMIE EMBRYOLOGIE PHYSIOLOGIE CRANE CIRCULATION VEINEUSE VEINE DIPLOIQUE VEINE MENINGEE TECHNIQUE DRAINAGE DES SINUS VEINEUX TRAITEMENT Résumé : [...]En étudiant les écrits du professeur Saban, je me suis aperçue que nous avions une connaissance limitée de tout le système veineux du crâne. Celui-ci est composé de quatre réseaux veineux superposés en rapport avec les enveloppes du cerveau. Un superficiel au niveau du péri crâne, un sous-jacent situé au niveau des os de la voûte dans la diploé, le suivant au niveau des méninges et le plus profond qui est le réseau veineux propre à l'encéphale. Nous avons une bonne connaissance des sinus veineux qui appartiennent au réseau contenu dans les méninges, mais en ce qui concerne les veines diploïques et méningées on ne les connaît pas et le réseau superficiel est ignoré. Les seules structures veineuses auxquelles nous accordons de l'importance sont les sinus crâniens et donc aux jugulaires internes dans lesquelles ils se jettent. Et c'est sur ces structures que nous avons la seule technique décrite comme un drainage veineux du crâne qui est le drainage des sinus veineu:. On n'y tient absolument pas compte du drainage veineux effectué par les veines jugubires externes. Il est vrai que la croyance que les jugulaires internes drainent plus de 90% du sang veineux du crâne, a fait que l'on a oublié les 10 % restant. Etant donné le territoire des jugulaires externes, il m'a semblé nécessaire de faire non seulement redécouvrir l'existence de veines telles que les veines diploïques et les veines méningées mais aussi de s'en servir pour notre pratique de tous les jours. Et ceci en renouvelant la technique de drainage veineux du crâne. La première partie explique toute la formation embryologique du système veineux crânien, et plus particulièrement des sinus crâniens et des veines méningées, en raison des anastomoses que l'on peut retrouver occasionnellement chez l'adulte et qui proviennent d'une 'séquelle' embryonnaire. J'y aborde aussi l'ontogenèse des veines méningées et diploïques pour essayer de comprendre leur rôle dans la physiologie du drainage veineux. La seconde partie concerne l'anatomie, elle est assez conséquente mais il était important de donner le plus d'informations possibles sur les veines méningées et les veines diploïques en raison de notre méconnaissance de celles-ci. La description anatomique des sinus veineux y tient une grande place, car même si ces structures ne sont pas inconnues, il existe des points anatomiques qui doivent être mis en valeur tels que la présence de cloisonnements dans les sinus ou le rôle des lacs sanguins. De même, certains sinus ou plexus, tel que le plexus ptérygoïdien, qui sont peu connus mais dont le rôle physiologique est loin d'être négligeable, y ont été décris plus en détail. La troisième partie aborde la physiologie du drainage veineux du crâne. L'idée que la jugulaire interne draine 90% du sang veineux doit être remise en cause en raison de l'importance qu'ont les jugulaires externes en regard des territoires qu'elles drainent. Je tente dans cette partie de faire un rapprochement entre la phylogenèse et la physiologie actuelle du drainage veineux du crâne pour essayer de mieux: le comprendre. La dernière partie présente une nouvelle technique ostéopathique de drainage veineux du crâne ;en effet, autant ces nouvelles connaissances anatomiques sont dignes d'intérêt, autant il me semblait nécessaire de les utiliser pour faire évoluer les techniques ostéopathiques. J'ai donc élaboré, en collaboration avec Dominique Prin Conti, une nouvelle approche de drainage qui se base sur les points d'anatomie et de physiologie qui ont été abordés plus haut. Après la description de la technique suit une expérimentation de celle-ci sur un échantillon de 20 patients. Exemplaires(1)
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