Centre de Documentation et d'Information de l'Académie d'Ostéopathie
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Influences du système myo-fascial dans la physiopathologie crânio-sacrée / Dominique Daurade
Titre : Influences du système myo-fascial dans la physiopathologie crânio-sacrée Type de document : texte imprimé Auteurs : Dominique Daurade, Auteur Langues : Français (fre) Catégories : Mémoire :C.O.P. Mots-clés : OSTEOPATHIE CRANIENNE LESION PRIMAIRE FASCIAS PHYSIOPATHOLOGIE CONCEPT CRANIO-SACRE DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL EXAMEN TRAITEMENT Résumé : Lorsque l'on pratique l'ostéopathie crânienne on prend inévitablenent conscience que le crâne représente une sphère, focalisant à la fois ses propres pathologies mais également un ensemble de troubles extrinsèques à son fonctionnement venus aboutir à ce pôle supérieur. A plusieurs reprises, lorsqu'en débutant dans cette médecine, nous corrigions telle ou telle lésion, et satisfaits de nous, pensions avoir réglé un dysfonctionnement crânien, nous étions désagréablement surpris de revoir notre patient la séance suivante présentant exactement la même pathologie et déclarant avoir constaté une amélioration éphémère et transitoire. Devant ce constat, il devient évident et ceci n'est plus une révélation, qu'un bon nombre de lésions crâniennes ne sont en fait que des adaptations de ce dernier aux déséquilibres corporels sous-jacents. Par conséquent, il existe un système unissant la sphère crânienne au reste du corps. Ce lien mécanique a été découvert depuis longtemps, il est représenté par le système fascial périphérique et profond accompagné du système musculaire et de son tonus. Ces structures, par leur globalité anatomique et fonctionnelle, véhiculent les dysfonctionnements articulaires, viscéraux et liquidiens dans tous les plans de l'espace. Ils transmettent également dans cette relation, leurs pathologies internes ( cicatrices, lésions myo-fasciales) de sorte que lorsque l'on pose ses mains sur un crâne, nous avons le reflet de l'ensemble du corps. Deux questions s'imposent donc d'emblée, : - Lorsque l'on désire réduire une lésion crânienne, quelle lésion faut-il traiter? Assurément les lésions intrinsèques à ce système, que nous appellerons lésions primaires.) - Comment détecter, dans le dédale parfois impressionnant du crâne de certains de nos patients, ce qui est primaire de ce qui est adaptatif? Cette deuxième interrogation servira de fil conducteur à ce mémoire et nous essaierons modestement d'y répondre. Nous chercherons s'il est possible, en utilisant le système myofascial, de faire un inventaire causal des lésions et de déterminer, avec le plus de rigueur possible, ce qui appartient à quoi. Il nous fallait donc trouver un examen, une routine systématique, simple à mettre en place, rapide, et facile à interpréter, nous permettant d'effectuer un diagnostic différentiel. Après plusieurs hésitations et doutes, nous avons pensé qu'il fallait agir sur le système myo-fascial, le plus globalement possible, et se reporter au crâne pour en écouter sa réponse. L'inverse est beaucoup plus difficile car si nos deux mains couvrent pIus ou moins aisément l'ensemble de la boîte crânienne, il n'en n'est pas de même pour le système myo-fascial qui recouvre la presque totalité des constituants de notre organisme. Nous citerons cet extrait de John Upledger ( " Thérapie crânio-sacrée " ) qui corrobore notre point de vue : " On peut considérer l'organe fascial comme un labyrinthe qui permet de voyager de n'importe quel point du corps à un autre sans jamais quitter le fascia ; A la partie supérieure, beaucoup de lames fasciales s'insèrent sur le crâne. Les muscles tirant sur les fascias vont donc affecter la fonction crânio-sacrée. A partir de cette continuité un accident à n'importe quel point du corps affecte le système crânio-sacré. " Avant d'entrer véritablement dans le sujet de ce mémoire, nous précisons que nous avons volontairement et arbitrairement fait abstraction des rapports de la mandibule et de l'appareil oculaire avec la crâne. Ces deux systèmes sont susceptibles de générer certaines pathoIogies crâniennes mais d'autres thèses et ouvrages en ont fait la démonstration. Influences du système myo-fascial dans la physiopathologie crânio-sacrée [texte imprimé] / Dominique Daurade, Auteur . - [s.d.].
Langues : Français (fre)
Catégories : Mémoire :C.O.P. Mots-clés : OSTEOPATHIE CRANIENNE LESION PRIMAIRE FASCIAS PHYSIOPATHOLOGIE CONCEPT CRANIO-SACRE DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL EXAMEN TRAITEMENT Résumé : Lorsque l'on pratique l'ostéopathie crânienne on prend inévitablenent conscience que le crâne représente une sphère, focalisant à la fois ses propres pathologies mais également un ensemble de troubles extrinsèques à son fonctionnement venus aboutir à ce pôle supérieur. A plusieurs reprises, lorsqu'en débutant dans cette médecine, nous corrigions telle ou telle lésion, et satisfaits de nous, pensions avoir réglé un dysfonctionnement crânien, nous étions désagréablement surpris de revoir notre patient la séance suivante présentant exactement la même pathologie et déclarant avoir constaté une amélioration éphémère et transitoire. Devant ce constat, il devient évident et ceci n'est plus une révélation, qu'un bon nombre de lésions crâniennes ne sont en fait que des adaptations de ce dernier aux déséquilibres corporels sous-jacents. Par conséquent, il existe un système unissant la sphère crânienne au reste du corps. Ce lien mécanique a été découvert depuis longtemps, il est représenté par le système fascial périphérique et profond accompagné du système musculaire et de son tonus. Ces structures, par leur globalité anatomique et fonctionnelle, véhiculent les dysfonctionnements articulaires, viscéraux et liquidiens dans tous les plans de l'espace. Ils transmettent également dans cette relation, leurs pathologies internes ( cicatrices, lésions myo-fasciales) de sorte que lorsque l'on pose ses mains sur un crâne, nous avons le reflet de l'ensemble du corps. Deux questions s'imposent donc d'emblée, : - Lorsque l'on désire réduire une lésion crânienne, quelle lésion faut-il traiter? Assurément les lésions intrinsèques à ce système, que nous appellerons lésions primaires.) - Comment détecter, dans le dédale parfois impressionnant du crâne de certains de nos patients, ce qui est primaire de ce qui est adaptatif? Cette deuxième interrogation servira de fil conducteur à ce mémoire et nous essaierons modestement d'y répondre. Nous chercherons s'il est possible, en utilisant le système myofascial, de faire un inventaire causal des lésions et de déterminer, avec le plus de rigueur possible, ce qui appartient à quoi. Il nous fallait donc trouver un examen, une routine systématique, simple à mettre en place, rapide, et facile à interpréter, nous permettant d'effectuer un diagnostic différentiel. Après plusieurs hésitations et doutes, nous avons pensé qu'il fallait agir sur le système myo-fascial, le plus globalement possible, et se reporter au crâne pour en écouter sa réponse. L'inverse est beaucoup plus difficile car si nos deux mains couvrent pIus ou moins aisément l'ensemble de la boîte crânienne, il n'en n'est pas de même pour le système myo-fascial qui recouvre la presque totalité des constituants de notre organisme. Nous citerons cet extrait de John Upledger ( " Thérapie crânio-sacrée " ) qui corrobore notre point de vue : " On peut considérer l'organe fascial comme un labyrinthe qui permet de voyager de n'importe quel point du corps à un autre sans jamais quitter le fascia ; A la partie supérieure, beaucoup de lames fasciales s'insèrent sur le crâne. Les muscles tirant sur les fascias vont donc affecter la fonction crânio-sacrée. A partir de cette continuité un accident à n'importe quel point du corps affecte le système crânio-sacré. " Avant d'entrer véritablement dans le sujet de ce mémoire, nous précisons que nous avons volontairement et arbitrairement fait abstraction des rapports de la mandibule et de l'appareil oculaire avec la crâne. Ces deux systèmes sont susceptibles de générer certaines pathoIogies crâniennes mais d'autres thèses et ouvrages en ont fait la démonstration. Exemplaires(1)
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